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these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...

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Méthodes numériques 65<br />

⋄ Mixte:<br />

Il s’agit de l’utilisation couplée de l’approche centrée et d’une des <strong>approches</strong> décentrées<br />

à l’intérieur d’un même calcul. Lorsque on se dép<strong>la</strong>ce vers les zones à faible nombre<br />

de Mach, le calcul décentré des flux convectifs se ”dégrade” progressivement en cal-<br />

cul centré.<br />

Cette approche est intéressante <strong>pour</strong> l’application de <strong>la</strong> LES en turbomachine. La<br />

LES nécessite en effet une viscosité numérique suffisamment faible <strong>pour</strong> ne pas amor-<br />

tir les échelles turbulentes. A titre de comparaison, <strong>la</strong> viscosité numérique doit ainsi<br />

se situer en dessous de <strong>la</strong> viscosité de sous-maille. Ceci est atteint par l’utilisation de<br />

schémas centrés. Or, <strong>la</strong> présence de chocs est généralement traitée par des schémas<br />

décentrés, à forte dissipation. Garnier et al. [41] ont donc utilisé des schémas mixtes<br />

dans le cadre d’une interaction choc / couche limite. Au niveau <strong>du</strong> choc, le schéma<br />

décentré permet <strong>la</strong> résolution de l’écoulement. Par contre, en dehors, et en parti-<br />

culier dans les zones de basse vitesse telles que <strong>la</strong> couche limite, le schéma centré<br />

minimise <strong>la</strong> dissipation.<br />

Les flux diffusifs sont calculés de manière centrée à l’ordre 2 en utilisant les deux<br />

nœuds immédiatement voisins.<br />

Remarque: LES et viscosité numérique<br />

Nous utiliserons <strong>pour</strong> <strong>la</strong> LES un schéma centré des flux convectifs, qui se prête bien<br />

aux écoulements subsoniques considérés et permet de limiter <strong>la</strong> viscosité numérique.<br />

Dans les calculs les plus complexes (’barreau isolé’ et ’barreau-profil’) nous serons<br />

amené à construire des zones éponges où <strong>la</strong> viscosité numérique croît, afin de ré<strong>du</strong>ire<br />

les réflexions parasites aux frontières <strong>du</strong> calcul. L’évolution spatiale de <strong>la</strong> viscosité<br />

sera choisie <strong>pour</strong> limiter son influence dans les régions étudiées et se concentrer dans<br />

les zones périphériques. Dans les régions étudiées, le coefficient de viscosité sera<br />

d’environ ɛn = 10 −3 , de deux ordres en dessous de <strong>la</strong> viscosité généralement utilisée<br />

en calcul RANS. On vérifiera ensuite a posteriori <strong>la</strong> faible influence de cette viscosité<br />

numérique, en comparant des grandeurs aérodynamiques significatives aux données<br />

expérimentales correspondantes.<br />

Conditions limites<br />

Le domaine de calcul est entouré de points supplémentaires: deux p<strong>la</strong>ns fictifs<br />

sur les faces, et une ligne le long des arêtes. Les calculs <strong>pour</strong>ront ainsi être menés de<br />

manière identique au cœur <strong>du</strong> domaine ou sur ses bords: au niveau des frontières,<br />

les points supplémentaires s’intègrent au schéma d’interpo<strong>la</strong>tion.

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