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these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...

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186 Barreau-profil LES<br />

La figure 5.25 présente ainsi le rayonnement acoustique calculé <strong>pour</strong> une enver-<br />

gure Lexp = 30 d, en comparaison avec les mesures et le calcul RANS. Le résultat<br />

obtenu à partir de <strong>la</strong> surface 4 <strong>du</strong> calcul LES est en accord avec les mesures, bien<br />

que le niveau <strong>du</strong> pic soit inférieur de 5 dB au niveau expérimental. Ceci <strong>pour</strong>rait<br />

ête en partie dû à l’incidence parasite suspectée dans les mesures, qui aurait <strong>pour</strong><br />

influence d’accroître le rayonnement dipo<strong>la</strong>ire, augmenter ainsi le rayonnement glo-<br />

bal et éventuellement masquer le rayonnement quadrupo<strong>la</strong>ire. Concernant le <strong>bruit</strong> à<br />

<strong>la</strong>rge bande, l’é<strong>la</strong>rgissement <strong>du</strong> pic ainsi que le <strong>bruit</strong> de fond et sa décroissance vers<br />

les hautes fréquences, se comparent favorablement à l’expérience.<br />

Le calcul repro<strong>du</strong>it en outre l’observation expérimentale selon <strong>la</strong>quelle le niveau<br />

<strong>du</strong> pic <strong>pour</strong> <strong>la</strong> configuration ’barreau-profil’ (figure 5.25) est sensiblement supérieur<br />

au niveau obtenu <strong>pour</strong> le ’barreau isolé’ (figure 4.23). On retrouve une différence d’en-<br />

viron 10dB entre les deux configurations dans les calculs, comme dans l’expérience.<br />

On notera ensuite que le spectre issu de <strong>la</strong> LES est moins lisse que le spectre<br />

expérimental ou le spectre RANS. Ceci n’est pas surprenant puisque dans les me-<br />

sures, le spectre final est obtenu en moyennant 200 spectres, chacun construit à partir<br />

de 2048 échantillons couvrant T = 0.25s (∼ 350 cycles). Le spectre issu de <strong>la</strong> LES<br />

est obtenu grâce à 1800 échantillons répartis sur 18 cycles, il équivaut donc à l’un des<br />

200 spectres mesurés et il est naturel qu’il présente des oscil<strong>la</strong>tions <strong>du</strong>es à l’erreur<br />

statistique. Le spectre RANS est, quant à lui, beaucoup plus régulier puisqu’il s’ap-<br />

puie sur des données périodiques. Des techniques statistiques devraient donc être<br />

appliquées au résultat LES <strong>pour</strong> parfaire <strong>la</strong> présentation des résultats. La moyenne<br />

selon l’envergure, inapplicable ici <strong>du</strong> fait que l’acoustique est une grandeur intégrale,<br />

a donné de bons résultats <strong>pour</strong> les spectres aérodynamiques (figures 5.13 et 5.14).<br />

L’Annexe A présente d’autres voies. Néanmoins, l’amplitude des oscil<strong>la</strong>tions reste<br />

ici limitée et ne masque pas les résultats. Cependant, le niveau global <strong>du</strong> signal est<br />

toujours restitué.<br />

Il est intéressant de comparer les spectres obtenus en LES et en RANS. On<br />

observe bien à nouveau que le RANS limite <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion à <strong>la</strong> dynamique <strong>du</strong> lâcher<br />

moyen, <strong>la</strong> fréquence étant en outre surestimée. Le <strong>bruit</strong> de fond <strong>du</strong> spectre RANS, qui<br />

est d’origine numérique, se trouve à plus de 30 dB en deça <strong>du</strong> niveau expérimental.<br />

De plus, le spectre RANS est obtenu à partir d’un hypothèse de corré<strong>la</strong>tion totale<br />

selon l’envergure, ce qui surestime les niveaux artificiellement.<br />

Enfin, les résultats obtenus par Sorgüven et al. [76, 106] montrent une sures-<br />

timation <strong>du</strong> pic de 9.7 dB et une surestimation <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> de fond d’environ 20 dB.<br />

Les résultats présentés dans <strong>la</strong> présente étude sont sensiblement plus proches des<br />

mesures. On notera en particulier que les calculs LES de Sorgüven et al. utilisent

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