these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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16 Turbulence et <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge bande<br />
Spp(�x,f) =<br />
� +∞<br />
−∞<br />
Rpp(�x,τ)e −i2πfτ dτ<br />
où Rpp désigne l’autocorré<strong>la</strong>tion de pression acoustique:<br />
Rpp(�x,τ) =>et<br />
On pose: r <strong>la</strong> distance de <strong>la</strong> source à l’auditeur, � k le vecteur d’onde (norme: k)<br />
et y ∈ S <strong>la</strong> variable d’intégration spatiale des sources. Selon les hypothèses usuelles<br />
d’isentropie, de champ lointain géométrique (r/||�y||max ≫ 1) et acoustique (kr ≫<br />
1), et supposant: r/(k.||y|| 2 max ) >> 1 (paramètre de diffraction de Fraunhofer), on<br />
obtient l’expression suivante:<br />
où:<br />
Spp(�x,f) =<br />
SLiLj (�η,� k,f) =<br />
f 2<br />
4a 2 0<br />
xixj<br />
r 4<br />
�<br />
� +∞ � +∞<br />
−∞<br />
−∞<br />
SLiLj<br />
S<br />
�<br />
�η, −f<br />
a0<br />
�<br />
�nx,f d 2 η (1.1)<br />
RLiLj (�η,�ɛ,τ)e−i2πfτ e −i2π� k�ɛ dτd 2 ɛ<br />
est le spectre en nombre d’onde des corré<strong>la</strong>tions spatio-temporelles RLiLj , associées<br />
aux composantes Li et Lj des efforts surfaciques:<br />
RLiLj (�η,�ɛ,τ) =>et<br />
Fi = Liδ(x3)<br />
Le <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong> fréquence f est uniquement pro<strong>du</strong>it par les fluctuations de charge<br />
à cette fréquence sur les surfaces portantes, <strong>du</strong> fait de <strong>la</strong> linéarité de <strong>la</strong> propagation.<br />
Par ailleurs, d’après Homicz et al., seules les sources au vecteur d’onde � k = −f<br />
a0 �nx<br />
participent au <strong>bruit</strong> <strong>du</strong> fait des interférences acoustiques.<br />
Formu<strong>la</strong>tion de <strong>la</strong> charge instationnaire<br />
On se base ici sur l’aérodynamique linéarisée, ce qui permet en particulier de<br />
séparer <strong>la</strong> réponse <strong>du</strong> profil aux fluctuations, de <strong>la</strong> réponse moyenne. L’influence<br />
des fluctuations de vitesse horizontale est négligée: il s’agit d’une théorie au premier<br />
ordre. Ce point peut évoluer selon les considérations de Goldstein et Atassi [46]<br />
vers une théorie au second ordre qui prend en compte les fluctuations parallèles à<br />
l’écoulement. Les variations de vitesse transversale d’amplitude w sont supposées