these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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Ecoulements avec parois en LES 145<br />
Le frottement moyen est également en très bon accord avec les mesures de Achenbach<br />
[1]. Les mesures de Achenbach se situent à un nombre de Reynolds plus élevé que le<br />
calcul (10 5 au lieu de 4.8 10 4 ), mais <strong>la</strong> pertinence de <strong>la</strong> comparaison est appuyée par<br />
<strong>la</strong> sensibilité logarithmique de l’écoulement autour <strong>du</strong> barreau par rapport à Red.<br />
Ceci est discuté plus en détail au chapitre 3, où les mesures à plus haut Red sont<br />
également présentées. Dans le cas présent, le maximum en amont <strong>du</strong> décollement<br />
est bien repro<strong>du</strong>it et le décollement —caractérisé par Cf = 0— est bien positionné<br />
(cf. tableau 4.2 présentant les mesures <strong>pour</strong> le point de décollement à Red = 6 10 4 ).<br />
Toutefois, <strong>la</strong> comparaison est imparfaite dans <strong>la</strong> zone décollée, région qui est sensible<br />
aux conditions expérimentales. En particulier, le nombre de Reynolds de l’expérience<br />
est plus élevé, bien que le régime soit le même.<br />
Fluctuations dans le sil<strong>la</strong>ge<br />
Afin d’évaluer le développement <strong>du</strong> sil<strong>la</strong>ge, <strong>la</strong> figure 4.16 présente les fluctuations<br />
selon x au centre de ce dernier. D’un côté le calcul est effectué <strong>pour</strong> un rapport en-<br />
vergure / diamètre Ls/d = 3, mais avec une condition de glissement aux extrêmités.<br />
D’un autre côté, les mesures de Szepessy et Bearman [108] sont obtenues par fil<br />
chaud <strong>pour</strong> un rapport envergure / diamètre Lexp/d = 10. Tout d’abord on note<br />
l’irrégu<strong>la</strong>rité de <strong>la</strong> courbe LES, qui s’explique par l’intermittence de l’écoulement<br />
dont l’évaluation statistique requiert un grand nombre d’échantillons. Il aurait fallu<br />
prolonger le calcul ou effectuer des moyennes en envergure à partir de sauvegardes<br />
adaptées. En dépit de cette irrégu<strong>la</strong>rité de <strong>la</strong> courbe calculée, on observe un bonne<br />
correspondance en termes d’évolutions et de niveaux. En particulier, <strong>la</strong> longueur<br />
de formation des tourbillons Lf définie comme <strong>la</strong> position <strong>du</strong> maximum de fluctua-<br />
tions, est bien prédite: Lf / d ∼ 1.3 (note: <strong>la</strong> distance entre les points de mail<strong>la</strong>ge est<br />
inférieure à 0.03 d dans <strong>la</strong> zone de formation). On en conclut que <strong>la</strong> bulle de recir-<br />
cu<strong>la</strong>tion, sur <strong>la</strong>quelle est basée <strong>la</strong> dynamique <strong>du</strong> sil<strong>la</strong>ge, est bien représentée. Ainsi,<br />
en reliant <strong>la</strong> taille de <strong>la</strong> bulle de recircu<strong>la</strong>tion à <strong>la</strong> fréquence moyenne <strong>du</strong> lâcher<br />
tourbillonnaire [116], on note que les bons résultats obtenus sur ces deux grandeurs<br />
sont reliés.<br />
Spectres de pression en paroi et transition<br />
La figure 4.18 présente les spectres 3 calculés en deux points à <strong>la</strong> surface <strong>du</strong> bar-<br />
reau: en Φ = 90 deg et Φ = 78 deg. On considère dans un premier temps le spectre<br />
3. cf. Annexe A sur le traitement numérique des spectres issus de l’expérience et des simu<strong>la</strong>tions.