these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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122 Barreau-profil RANS<br />
ce qui peut expliquer son incapacité à représenter <strong>la</strong> totalité de l’é<strong>la</strong>rgissement spec-<br />
tral. Toutefois il nous a permis de montrer que <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion RANS peut fournir une<br />
base <strong>pour</strong> <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge bande, moyennant l’utilisation d’un modèle<br />
de reconstruction des effets stochastiques de <strong>la</strong> turbulence. On peut ensuite penser à<br />
généraliser <strong>la</strong> construction <strong>du</strong> modèle en abandonnant l’approche phénoménologique<br />
liée au sil<strong>la</strong>ge <strong>du</strong> barreau, et en utilisant à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce des caractéristiques turbulentes<br />
plus fondamentales (spectre d’énergie...), qui doivent être reliées au champ moyen<br />
calculé. Ceci aurait <strong>pour</strong> objectif l’application à des sections de pales (interaction<br />
sil<strong>la</strong>ge / aube), ou même à <strong>la</strong> géométrie tridimensionnelle (interaction couche limite<br />
carter / tête d’aube).<br />
3.6 Conclusion<br />
Il apparaît finalement que le champ aérodynamique est repro<strong>du</strong>it de manière<br />
qualitative par les calculs RANS en ce qui concerne les grandeurs moyennes et fluc-<br />
tuantes. Les évolutions et les ordres de grandeurs sont respectés, et le processus<br />
d’interaction entre les tourbillons et le profil est correctement appréhendé.<br />
On n’observe que peu de différences entre les trois modèles de turbulence, excepté<br />
dans le proche sil<strong>la</strong>ge <strong>du</strong> barreau. Cette zone se caractérise tout d’abord par <strong>la</strong> tran-<br />
sition vers <strong>la</strong> turbulence, que l’approche RANS ne restitue pas mais où elle se montre<br />
sensible au modèle de turbulence. D’autre part l’anisotropie y est très forte ainsi que<br />
<strong>la</strong> rotation moyenne. Seul le modèle non linéaire prend en compte ce dernier aspect,<br />
ce qui peut expliquer ses meilleures performances dans cette région.<br />
L’approche RANS est moyenne (moyenne d’ensemble), elle simule les caractéristiques<br />
majeures <strong>du</strong> champ. Elle ainsi capable de repro<strong>du</strong>ire les phénomènes périodiques<br />
forcés, comme le défilement des sil<strong>la</strong>ges dans une turbomachine. Concernant les<br />
phénomènes auto-entretenus (instabilités), tels que le décrochage tournant dans une<br />
turbomachine, <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion est plus ambigüe. Dans le cas présent, on a vu que<br />
seuls les principaux modes POD sont calculés (modes 0, 1 et 2) et l’acoustique obte-<br />
nue sur cette base présente un spectre essentiellement concentré sur <strong>la</strong> fréquence <strong>du</strong><br />
lâcher qui est sur-estimée. Concernant l’é<strong>la</strong>rgissement spectral, il est alors possible,<br />
<strong>pour</strong> cette géométrie simple, de réintro<strong>du</strong>ire les influences stochastiques de <strong>la</strong> tur-<br />
bulence (décorré<strong>la</strong>tion en envergure, sauts de phase) dans le calcul de propagation<br />
acoustique. On obtient ainsi un spectre à <strong>la</strong>rge bande se rapprochant des mesures.<br />
Toutefois, les modèles stochastiques sont encore limités vis-à-vis des configurations<br />
complexes, se heurtant par exemple à <strong>la</strong> restitution de <strong>la</strong> turbulence inhomogène.<br />
Le calcul, par <strong>la</strong> Simu<strong>la</strong>tion des Grandes Echelles (LES), des principales fluctua-