these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Méthodes numériques 79<br />
barreau isolé en LES (Lsim = 2 d, Red = 4 10 4 ), ont proposé l’approche suivante:<br />
Si Lc < Lsim : Sppexp = Sppsim + 10 log(Lexp/Lsim)<br />
Si Lsim < Lc < Lexp : Sppexp = Sppsim + 20 log(Lc/Lsim) + 10 log(Lexp/Lc)<br />
Si Lexp < Lc : Sppexp = Sppsim + 20 log(Lexp/Lsim)<br />
où Lc est <strong>la</strong> longueur de corré<strong>la</strong>tion en envergure, Sppsim et Sppexp désignent les<br />
densités spectrales de puissance, respectivement simulée et reconstruite.<br />
Cette formule revient seulement à considérer que des segments qui sont corrélés<br />
pro<strong>du</strong>isent un rayonnement dont les pressions acoustiques s’ajoutent, alors que des<br />
segments décorrélés ne voient que leur puissance s’ajouter.<br />
Elle peut être appliquée en utilisant <strong>la</strong> cohérence au lieu de <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion afin d’in-<br />
tro<strong>du</strong>ire <strong>la</strong> dépendance fréquentielle sur Lc: les structures associées aux allées de von<br />
Kármán ont une cohérence en envergure sensiblement supérieure aux petites échelles<br />
turbulentes.<br />
A partir d’un calcul CFD bidimensionnel (type RANS), il faut <strong>du</strong>pliquer le calcul<br />
aérodynamique sur une envergure Lsim ré<strong>du</strong>ite, ce qui correspond à une corré<strong>la</strong>tion<br />
totale, puis effectuer le calcul acoustique sur le champ tridimensionnel ainsi obtenu.<br />
Ensuite peut être appliquée <strong>la</strong> formule de Kato et al..<br />
Cette formule permet de prendre en compte l’influence de <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion, phénomène<br />
prépondérant en acoustique. Par exemple, <strong>pour</strong> un barreau expérimental de 30 d avec<br />
une longueur de corré<strong>la</strong>tion Lc = 3 d, <strong>la</strong> prise en compte de <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion se tra-<br />
<strong>du</strong>it par une différence de 10 dB par rapport à une <strong>du</strong>plication simple <strong>du</strong> champ<br />
aérodynamique en envergure.<br />
Toutefois, <strong>la</strong> formule revient à supposer que <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion est totale (= 1) sur des<br />
segments de longueur Lc puis tombe directement à 0. Or, dans un calcul tridimen-<br />
sionnel LES par exemple, <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion chute progressivement sur le segment de<br />
longueur Lsim, ce qui n’est pas pris en compte dans <strong>la</strong> reconstruction et engendre<br />
une sous-estimation <strong>du</strong> rayonnement au final.<br />
Les deux paragraphes suivants présentent les méthodes mises en œuvre dans <strong>la</strong><br />
présente étude. Pour le RANS 2D, le résultat issu <strong>du</strong> calcul bidimensionnel est<br />
éten<strong>du</strong> en envergure à l’aide d’une approche stochastique permettant de prendre en<br />
compte de manière phénoménologique une partie des effets tridimensionnels, dont<br />
<strong>la</strong> décorré<strong>la</strong>tion. Pour <strong>la</strong> LES, le champ obtenu est déja tridimensionnel, on utilise<br />
donc une formule semb<strong>la</strong>ble à celle de Kato, se basant sur <strong>la</strong> densité spectrale de<br />
puissance calculée, mais qui prend en compte <strong>la</strong> progressivité de <strong>la</strong> décorré<strong>la</strong>tion.<br />
La formule appliquée en LES n’est pas appliquée en RANS car le calcul RANS ne