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these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...

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42 Méthodes numériques<br />

On obtient ainsi un système de cinq équations à cinq inconnues: ρ, ρu1, ρu2, ρu3 et ρet.<br />

Remarque: si on note Sij = 1<br />

�<br />

∂ui<br />

2 ∂xj<br />

�<br />

∂uj<br />

+ ∂xi<br />

le tenseur des taux de déformations,<br />

et σij = Sij − 1<br />

3 δijSkk son déviateur, le tenseur des contraintes visqueuses se ré<strong>du</strong>it<br />

à: τij = 2µσij.<br />

Turbulence<br />

Il est alors nécessaire de considérer avec soin <strong>la</strong> représentation de <strong>la</strong> turbulence.<br />

Elle nécessite un compromis entre <strong>la</strong> quantité de calculs nécessaires, vite rédibitoire<br />

lorsque le nombre de Reynolds augmente, et des hypothèses de modélisation. Cette<br />

partie de <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion est en outre ren<strong>du</strong>e sensible par l’influence que <strong>la</strong> turbulence<br />

a sur l’écoulement et sur l’acoustique. Les trois principales <strong>approches</strong> sont présentées<br />

ici:<br />

• La résolution des équations moyennées (RANS)<br />

Dans le cadre de cette approche, les équations sont soumises à une moyenne d’en-<br />

semble (moyenne de Reynolds). Ceci permet d’obtenir les équations régissant les<br />

grandeurs moyennes, où <strong>la</strong> contribution de <strong>la</strong> turbulence se limite aux corré<strong>la</strong>tions<br />

doubles de vitesse turbulente (tenseur de Reynolds). Ce tenseur doit alors être<br />

modélisé, ce qui se fait en construisant une analogie avec le tenseur des contraintes<br />

visqueuses (hypothèse de Boussinesq): le tenseur de Reynolds est reconstruit à par-<br />

tir des gradients de vitesse moyenne et d’une viscosité turbulente. De nombreux<br />

modèles ont ainsi été construits, proposant diverses constructions <strong>pour</strong> le tenseur de<br />

Reynolds et <strong>pour</strong> le calcul de <strong>la</strong> viscosité turbulente. Les plus célébres font interve-<br />

nir des équations de transport <strong>pour</strong> deux grandeurs turbulentes: l’énergie turbulente<br />

(k), et le taux de dissipation (ɛ) ou une quantité équivalente (ω) définie dans [115].<br />

L’approche RANS permet donc le calcul des configurations les plus complexes, seul<br />

le champ moyen étant résolu. En contrepartie, <strong>la</strong> turbulence n’est connue que sous<br />

<strong>la</strong> forme de grandeurs moyennes issues <strong>du</strong> modèle (énergie et dissipation <strong>pour</strong> un<br />

modèle type k − ɛ ou k − ω). En outre, <strong>la</strong> représentation de toute <strong>la</strong> turbulence par<br />

une dissipation variable est une hypothèse très forte vis-à-vis de <strong>la</strong> dynamique de<br />

l’écoulement.<br />

• La simu<strong>la</strong>tion des grandes échelles (LES)<br />

Dans ce cas, les plus grandes échelles de <strong>la</strong> turbulences sont simulées, alors que les<br />

plus petites sont modélisées. L’idée sous-jacente est que les petites échelles ont es-

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