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these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...

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Annexe A: Analyse spectrale 199<br />

⋄ Une autre solution a été appliquée <strong>pour</strong> les spectres aérodynamiques —c’est à dire<br />

les spectres de pression en paroi <strong>du</strong> profil et les spectres de vitesse fluctuante au<br />

cœur de l’écoulement—. Il faut remarquer que ce sont les spectres les plus sensibles,<br />

car ils ne proviennent pas d’une intégration des grandeurs aérodynamiques en espace<br />

contrairement à l’acoustique. La méthode consiste à faire <strong>la</strong> moyenne des spectres<br />

aux différentes positions en envergure. L’information de base est ainsi accrue <strong>du</strong> fait<br />

de <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion limitée, surtout aux hautes fréquences. Le lissage <strong>du</strong> spectre est<br />

sensiblement amélioré.<br />

Caractéristiques numériques des spectres utilisés dans <strong>la</strong> présente étude<br />

Comme déjà indiqué, les spectres expérimentaux sont obtenus en moyennant<br />

200 spectres, chacun construit à partir de 2048 échantillons couvrant T = 0.25 s<br />

(∼ 350 cycles de lâcher tourbillonnaires dans <strong>la</strong> configuration barreau-profil).<br />

Le pas en fréquence est de ∆f = 4 Hz et <strong>la</strong> fréquence maximale fmax = 4096Hz.<br />

Un fenêtrage de Hanning est utilisé sur chaque échantillon de base afin de<br />

limiter les fréquences parasites. L’utilisation d’un tel fenêtrage n’a pas ici<br />

d’influence notable sur le résultat, car l’échantillon de base est très long, ce<br />

qui fait que le fenêtrage n’influence des fréquences que très faibles (autour de<br />

∆f = 4 Hz).<br />

Les spectres issus des simu<strong>la</strong>tions sont calculés sur <strong>la</strong> base d’une seule série de<br />

résultats, de longueur T ∼ 0.0125 s (∼ 20 cycles de lâcher tourbillonnaires dans<br />

<strong>la</strong> configuration barreau-profil) et discrétisée en environ 2000 échantillons. Le<br />

pas en fréquence ∆f est d’environ 80 Hz, alors que <strong>la</strong> fréquence maximale fmax<br />

est d’environ 80 000 Hz. Ces grandeurs sont susceptibles de varier de 25 % d’un<br />

calcul à l’autre, étant donné qu’on se base sur le calcul de <strong>la</strong> fréquence f0 dans<br />

les cas associés au lâcher tourbillonnaire.<br />

Il n’y a pas de moyenne de spectres, saufs <strong>pour</strong> les grandeurs aérodynamiques<br />

<strong>pour</strong> lesquelles on moyenne les différents spectres obtenus selon l’envergure.<br />

Interspectre discret<br />

Si on considère deux signaux réels, x et y définis sur ℜ + , leur fonction d’inter-<br />

corré<strong>la</strong>tion est <strong>la</strong> fonction I définie par:<br />

<strong>pour</strong> p ∈ ℜ + , I(p) =>et

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