these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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Intro<strong>du</strong>ction 11<br />
Fig. 4 – Vorticité selon z à un instant <strong>du</strong> calcul RANS linéaire (2D).<br />
met d’alléger ses exigences numériques. En contrepartie les sources <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge<br />
bande ne peuvent être représentées directement, car <strong>la</strong> turbulence n’est pas résolue.<br />
L’approche LES permet en revanche un calcul des plus grosses échelles turbulentes,<br />
ce qui peut assurer une meilleure représentation de <strong>la</strong> dynamique de l’écoulement,<br />
mais aussi une prise en compte directe des sources <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge bande. Toutefois<br />
cette approche, par son coût de calcul sensiblement supérieur à l’approche RANS,<br />
est <strong>pour</strong> l’instant essentiellement limitée aux études académiques. Son application à<br />
<strong>la</strong> configuration ’barreau-profil’, <strong>pour</strong> <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion aéro-acoustique à <strong>la</strong>rge bande,<br />
constitue une nouvelle avancée vers une utilisation in<strong>du</strong>strielle.<br />
Ensuite, le son en champ lointain est calculé à partir des résultats aérodynamiques,<br />
en appliquant l’analogie acoustique de Ffowcs-Williams et Hawkings [37]. En effet,<br />
les <strong>approches</strong> utilisées en aérodynamique ne sont pas adaptées à <strong>la</strong> propagation<br />
acoustique sur de longues distances [117]. L’analogie acoustique permet ici de pro-<br />
pager efficacement le son en champ lointain, profitant <strong>du</strong> fait que <strong>la</strong> configuration<br />
étudiée se situe en champ libre. Pour une application en turbomachines, d’autres<br />
<strong>approches</strong> numériques existent <strong>pour</strong> représenter <strong>la</strong> propagation et le rayonnement à<br />
partir de géométries confinées [21, 89, 6].<br />
Ces idées s’inscrivent dans le prolongement <strong>du</strong> projet européen Turmunsf<strong>la</strong>t,<br />
qui a permis l’étude et <strong>la</strong> validation de modèles de turbulence RANS <strong>pour</strong> traiter<br />
les écoulements instationnaires en turbomachines. Il s’agissait des interactions ro-<br />
tor/stator, ou d’instabilités telles que le lâcher tourbillonnaire généré par les bords