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these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...

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Barreau-profil RANS 115<br />

teau voisin <strong>du</strong> niveau 1 dans <strong>la</strong> zone de rotation dominante, définie par |Ω/µ| > 1 (Ω:<br />

taux de rotation de <strong>la</strong> partie antisymétrique <strong>du</strong> gradient de vitesse local; µ: valeur<br />

propre de <strong>la</strong> partie symétrique). Au delà de cette zone, Γ2 chute rapidement vers 0,<br />

avec le seuil Γ2 = 2/π correspondant à |Ω/µ| = 1. Graftieaux et al. [47] ont en outre<br />

montré une faible influence <strong>du</strong> choix de S.<br />

Sur le cas présent, si on considère <strong>la</strong> fonction Γ2 basée sur le champ instantané<br />

(figure 3.20-Gauche), on peut faire les mêmes observations qu’à partir de <strong>la</strong> vorti-<br />

cité: le sil<strong>la</strong>ge expérimental <strong>du</strong> barreau est constitué d’une continuité d’échelles en<br />

dessous des tourbillons de von Kármán, ce qui n’est pas simulé par le calcul RANS.<br />

Si on considère ensuite <strong>la</strong> fonction Γ2 basée sur le champ reconstitué à partir des<br />

modes principaux 0, 1 et 2 (figure 3.20-Droite), on n’observe d’abord que peu de<br />

différences <strong>pour</strong> le calcul RANS par rapport au champ total, ce qui confirme que<br />

les modes ≥ 3 sont négligeables dans le calcul. Par contre <strong>la</strong> PIV est fortement in-<br />

fluencée: l’agrégation de petites échelles fait p<strong>la</strong>ce à des grosses structures homogènes<br />

qui sont les structures principales de l’écoulement. En se limitant à ces principaux<br />

modes, il y a une bonne simi<strong>la</strong>rité entre PIV et RANS, en dépit d’une plus haute<br />

fréquence de lâcher dans le calcul et de structures moins éten<strong>du</strong>es.<br />

3.5 Acoustique<br />

La figure 3.21 présente, à un instant <strong>du</strong> calcul avec modèle linéaire, le champ de<br />

pression fluctuante.<br />

On observe des fronts d’ondes en arc centrés sur le profil. Les principales contri-<br />

butions sont le bord d’attaque <strong>du</strong> profil, et à un moindre niveau, le barreau. Ceci est<br />

en accord avec les observations expérimentales: les principales sources se situent sur<br />

le bord d’attaque <strong>du</strong> profil, et le rayonnement <strong>du</strong> barreau est d’un ordre inférieur.<br />

On n’observe en outre aucune contribution des sil<strong>la</strong>ges, ce qui signifie que les qua-<br />

drupôles sont négligeables dans le calcul, en accord avec le faible nombre de Mach<br />

(M∞ ∼ 0.2).<br />

Comme indiqué au chapitre 2, ces fluctuations acoustiques ne peuvent pas être<br />

exploitées de manière quantitatives, les méthodes numériques utilisées ici ne sont pas<br />

adaptées à <strong>la</strong> propagation des ondes acoustiques, une imp<strong>la</strong>ntation numérique RANS<br />

de ce type nécessite de l’ordre de 100 points de discrétisation par longueur d’onde<br />

<strong>pour</strong> propager correctement l’acoustique [117, 42]. Par ailleurs <strong>la</strong> comparaison avec<br />

l’expérience se fait en champ lointain à r = 1.85 m. Néanmoins, on peut observer<br />

que l’acoustique est générée de manière qualitativement correcte.

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