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le sourire immobile pdf - Vincent-Paul Toccoli a-nous-dieu-toccoli

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- Ou bien la foi au Christ ressuscité peut être saisie aussi bien par des esprits confucéo-bouddhistes<br />

que par <strong>le</strong>s nôtres, et c’est alors aux confucéo-bouddhistes de ‘dire eux-mêmes <strong>le</strong>ur foi’ (même si<br />

Rome ne comprend pas très bien, encore actuel<strong>le</strong>ment, mais il n’est pas exclu que l’Esprit Saint<br />

‘choisisse’ un jour un pape venant non plus seu<strong>le</strong>ment de l’Est, comme Karol Wojtila, mais de<br />

l’Est Extrême: un Cardinal Kim, de Séoul, par exemp<strong>le</strong>, qui clame à la moindre occasion qu’il est<br />

certes chrétien, catholique, et Prince de l’Église Romaine, mais qu’il est avant tout asiatique, et<br />

asiatique coréen, de tradition historique, nationa<strong>le</strong> et culturel<strong>le</strong> bouddhique (en fait c’est un<br />

al<strong>le</strong>mand qui l’emporta !) ;<br />

- ou alors affirmons sans ambages qu’il faut être ou devenir (?) ‘occidental’ pour recevoir <strong>le</strong><br />

mystère chrétien et <strong>le</strong> dogme catholique, et que cette foi, par conséquent, n’est donc pas<br />

universel<strong>le</strong> !<br />

Clément d’A<strong>le</strong>xandrie, - à l’aube du 3 e sièc<strong>le</strong>, dans une vil<strong>le</strong> qui était restée, malgré l’incendie des 500<br />

000 manuscrits de la Bibliothèque du Museïon au cours des guerres de César, la capita<strong>le</strong> intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong><br />

du monde connu et du monde chrétien primitif, - a réalisé ce type de travail d’élaboration pour gréco<br />

latiniser (et pour rendre viab<strong>le</strong> un avenir de l’Église, dont il sentait l’ouverture et la ‘compréhension’<br />

nécessaires) une ré-expression biblique et magistériel<strong>le</strong> de la foi qui intégrât, autant que cela fût<br />

compatib<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s mondes symboliques, philosophiques et pratiques que <strong>le</strong>s diverses traditions culturel<strong>le</strong>s<br />

en provenance de l’Inde surtout et <strong>le</strong>s académies a<strong>le</strong>xandrines hautement spécialisées bâtissaient en<br />

permanence et offraient au monde méditerranéen d’abord, et, par <strong>le</strong> truchement des campagnes<br />

militaro économiques, à tous <strong>le</strong>s peup<strong>le</strong>s de l’oikouméné : de la ‘terre habitée’. L’Église, à cette<br />

époque, - pas Jésus lui-même, qui dut lui aussi cent ans plus tôt, être influencé par toutes ces<br />

circulations de doctrines spirituel<strong>le</strong>s et religieuses, - était en train de vivre sa deuxième mutation<br />

d’acculturation, après avoir quitté Jérusa<strong>le</strong>m et <strong>le</strong> monde phariséo-sémitique: géopolitiquement, el<strong>le</strong> se<br />

démarquait de plus en plus des rives sud du Mare Nostrum pour al<strong>le</strong>r vers l’Europe, et l’Europe du<br />

Nord croyait-el<strong>le</strong>, développant un axe Rome Lugdunum (Lyon)-Trêves par la ‘Via Aurelia’, (<strong>le</strong><br />

Highway stratégique et économique,) la ‘Provincia’ (la Provence, ‘La Bel<strong>le</strong> Province’) et <strong>le</strong>s voies<br />

fluvia<strong>le</strong>s du Rhône et du Rhin; jusqu’aux Marches septentriona<strong>le</strong>s. Mais l’Esprit avait décidé de faire<br />

d’abord <strong>le</strong> détour par Constantinop<strong>le</strong>, avec la scission de l’Empire Romain en deux, et l’établissement<br />

de sa capita<strong>le</strong> à Byzance: ce sera la troisième mutation! Rome ne viendra qu’ensuite!<br />

J’ai 56 ans (1998). Je par<strong>le</strong> 6 langues vivantes et j’en ai étudié 4 dites mortes. J’ai passé plus de dixhuit<br />

ans dans <strong>le</strong>s universités du monde. C’est vrai, il me reste encore à découvrir <strong>le</strong> troublant continent<br />

noir: j’y pourrai y consacrer mon prochain congé sabbatique, en 2007! Pourquoi pas ? Ma bibliothèque<br />

de travail personnel<strong>le</strong> contient plus de 6000 volumes. J’en ai écrit plusieurs, publié certains, suis en<br />

train d’en rédiger d’autres…Que puis-je dire en ce moment où je rentre en Europe, sinon que <strong>le</strong> Dieu<br />

en qui je crois n’a jamais cessé, ne cesse ni ne cessera jamais de se révé<strong>le</strong>r aux hommes et qu’il a<br />

suscité dans <strong>le</strong>ur histoire,- devenue la sienne propre depuis Jésus de Nazareth,- des êtres qui lui ont<br />

été plus proches que d’autres (Akhenaton, Zarathoustra, Socrate, Confucius, Siddhârta…, même<br />

Marcion, Mani et Arius…, pour ne par<strong>le</strong>r ni de Luther, de Calvin ni de Zwingli…) et qui, ‘mus par <strong>le</strong><br />

seul et même Esprit’ (c’est Clément d’A<strong>le</strong>xandrie qui par<strong>le</strong>), ont essayé de transmettre aux autres êtres,<br />

(mêlés à toutes sortes de bégaiements, de balbutiements, de lapsus, de zézaiements, de borborygmes,<br />

d’omissions, d’affabulations, d’embellissements, d’élaborations, de syncrétismes, de récupérations, de<br />

détournements et de rationalisations…) ‘quelques commencements de ce qu’est l’Infini’ (Victor-<br />

Hugo). Bien sûr, je crois fermement que l’évènement mystérieux de l’Incarnation donne, à tout ce qui<br />

la précède et la suit, sens et direction, mais je crois non moins fermement que cette initiative de Dieu<br />

ne peut pas avoir pour but de mettre fin au formidab<strong>le</strong> travail de gestation de la création toute entière<br />

et de tous ses enfants qui attendent encore <strong>le</strong>ur p<strong>le</strong>ine révélation: dans <strong>le</strong>ur culture et <strong>le</strong>ur langue<br />

propres, parce que c’est seu<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>ur symbolique origina<strong>le</strong>, voulue par <strong>le</strong>ur propre incarnation<br />

qu’ils seront, - comme <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> hébreu l’a été d’abord de façon insigne, <strong>le</strong>s autres peup<strong>le</strong>s de<br />

l’’oïkouméné’ de façon idoine, comme ‘<strong>le</strong>s païens’ des Actes des Apôtres ensuite, et moi qui écris cela<br />

aujourd’hui- inondés par <strong>le</strong> seul et même Esprit, et donc capab<strong>le</strong>s du Dieu de Jésus.<br />

Comme je l’ai signalé plus haut, il est très à la mode, depuis quelques années, de jouer <strong>le</strong>s affranchis,<br />

en déclarant, au détour d’une conversation, dans un dîner en vil<strong>le</strong>, que ‘Jésus était en fait bouddhiste:<br />

comment, vous ne saviez pas?’ Et alors, on vous jette quelques titres en pâture (The Jesus Conspiracy<br />

et The Original Jesus, de Gruber E.R. et Kersten H.; Jesus lived in India, du dernier encore; The<br />

Meaning of Christ: A Mahayana Theology, de Keenan J.P.; Buddha and Christ, de Thundy Z.P.; ou

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