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face repose sur la table, on incise d'arrière,en avant,toujours
dans le même plan, Je voile du palais. Il ne
reste plus, pour diviser le segment antérieur ,du
crâne en deux moitiés, qu'à scier d'arrière en avant
le palais et la voûte des fosses nasales. On doit
s'efforcer de conserver intacte la cloison des fosses
nasales, mais on ne peut toujours éviter d'endommager
l'un des cornets supérieurs.
Si la pièce est dans un état de conservation
satisfaisant, il est possible d'étudier le ganglion
otique et peut-être quelques-uns de ses rameaux
afférents et efférents. Pour rechercher ce ganglion,
on place la moitié de la tête de manière à ce que
la face de section soit dirigée vers le haut, l'on
détache avec soin le muscle pérystaphylin interne
au niveau de son origine, puis on enlève la portion
cartilagineuse de la trompe d'Eustâche, mais avec
énormément de précaution, car le ganglion lui est
immédiatement sous-jacent. En suivant en arrière
et en haut le rameau du ptérygoïdien interne, on
découvrira le ganglion otique.
Fosses nasales. — Après avoir étudié la façon
dont est formé le septum nasal, on enlève avec soin
et en les fragmentant les portions cartilagineuse et
osseuse de la cloison, de manière à conserver intacte
l^muquj^s^^uj recouvre celle de ses faces qui n'est
pas exposée, puis l'on recherchera les nerfs et les
vaisseaux de la cloison.
Nerfs et artères de la cloison. — Les filets du
nerf olfactif ne peuvent être examinés que sur une
pièce tout à fait fraîche, mais on parviendra à
découvrir sans trop de difficultés le nerf sphénopalatin
interne ou naso-palatin qui, à la face
interne de la muqueuse, se dirige obliquement en