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contournant la paroi thoracique ; une troisième,
également transversale, se dirigeant de l'extrémité
supérieure de la première incision vers le sommet de
l'acromion ; enfin, une quatrième, oblique en haut
et en dehors, s'étendant le long du bord inférieur de
la paroi antérieure de l'aisselle, depuis l'extrémité
de l'appendice xyphoïde jusqu'au bras, le long duquel
on la prolongera dé six à huit centimètres (v. pi. II,
p. 31). Deux lambeaux de peau de forme triangulaire
se trouvent délimités ; on les détache du fascia superficialis,
après avoir entouré l'aréole et le mamelon
d'une incision circulaire, de manière à laisser intacte
la peau qui prend part à leur formation (i).
Fascia superficialis. — Près de la clavicule, il
présente une coloration rouge pâle due à la présence
de quelques faisceaux du peaucier ; chez la femme, la
glande mammaire est développée dans l'épaisseur de
ce fascia.
Vaisseaux et nerfs cutanés. — Les nerfs cutanés
sont disposés en trois groupes dont chacun innerve
une étendue de peau déterminée ; on rencontre des
branches descendantes fournies par le plexus cervical,
des antérieures et des latérales provenant des
nerfs intercostaux.
Les branches descendantes se divisent en rameaux
sus-sternaux, sus-claviculaires et sus-acromiaux.
Les sus-sternaux se distribuent à la peau qui
recouvre la partie supérieure du sternum et la partie
interne de la clavicule ; les sus-claviculaires croisent
la portion moyenne de celle-ci ; les sus-acromiaux
(1) Si le cadavre que l'on dissèque est celui d'une femme encore jeune,
il est bon de pas toucher pour le moment à la peau qui recouvre la glande
mammaire.