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Le musclé trapèze qui a été détâche doit être,
autant que possible, remis et fixé dans sa position
naturelle à l'aide d'un point de suture. Ce triangle
présente à considérer des organes : 1° qui le recouvrent,
2° qui le délimitent, 3° qui y sont contenus, et
4° qui en forment Je fond. Les organes" qui le
recouvrent ont déjà été étudiés et enlevés.
Limites. — Elles sont représentées en avant par
le bord postérieur du sterno-mastoïdien, en arrière.
par le bord antérieur du trapèze ; la base du triangle
située en. bas- est formée par le tiers moyen de la
clavicule, tandis que le sommet résulte de la convergence
du bord antérieur et du bord postérieur,
au niveau de la ligne courbe occipitale supérieure.
Après avoir enlevé l'aponévrose cervicale qui recouvre
la partie inférieure du triangle, on découvre
le ventre postérieur du muscle omo-hyoïdien. Il
est constitué par une mince bande musculaire qui
entre dans l'espace au niveau de son angle postêroinfçrieur
et qui, le traversant, se dirigé en haut et
en avant, pour disparaître au niveau du bord postérieur
du muscle sterno-mastoïdien (i).
Le ventre postérieur de l'omo-hyoïdien divise le
triangle postérieur en deux espaces inégaux : la partie
supérieure, la plus étendue, est appelée triangle
occipital ; la partie inférieure, triangle sus-claviculaire.
(Voir fig. II).
(1) Il convient ici de prévenir l'élève qu'en nettoyant le ventre postérieur
de l'omo-hyoïdien, il doit prendre garde de ne pas léser le nerf qui
s'y distribue. Au point où le muscle passe sous le sterno-mastoïdien, il
présente rtn tendon arrondi. Au bord inférieur de celui-ci et intimement
uni à lui,entre les deux couches aponévrotiques qui le fixent vers]le bas, se
trouve un ramûscule nerveux, fourni par la branche descendante de l'hypoglosse
et destiné à la partie postérieure de l'omo-hyoïdien.