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bienne; entre celle-ci et l'ouverture que traverse
l'urèthre, se trouve celui de la veine dorsale de la
verge. L'artère honteuse interne et le nerf dorsal du
pénis perforent l'aponévrose près de son bord latéral
et sur le même plan que la veine dorsale.
L'aponévrose moyenne se compose d'un feuillet
inférieur et d'un feuillet supérieur (i), qui circonscrivent
une sorte de loge dans laquelle sont situés :
i. La portion terminale de la région membraneuse de l'urèthre ;
2. La veine dorsale du pénis ;
3. Le muscle transverse profond ;
4. Les glandes de Cowper ;
5. Le nerf et les vaisseaux honteux internes, ainsi que l'artère bulbeuse.
Pour exposer ces organes, on détachera, d'un côté
seulement, le feuillet inférieur de l'aponévrose périnéale
moyenne et on le rabattra vers le bulbe ; de
l'autre côté, on le laissera intact, pour qu'il puisse
servir ultérieurement de point de repère lors de la
dissection des organes du bassin.
Portion membraneuse de l'urèthre. — D'après ses
rapports, l'urèthre se divise en trois portions qui,
d'arrière en avant, sont : la portion prostatique, la
portion membraneuse et la portion spongieuse.
La première est enveloppée par la prostate et
placée en arrière de l'aponévrose périnéale moyenne;
(1) Il serait préférable, ainsi que le conseille M. Sappey, de donner au
feuillet inférieur de l'aponévrose moyenne simplement le nom ^aponévrose
moyenne, à son feuillet supérieur, celui ÔL aponévrose périnéale
supérieure, et à l'aponévrose périnéale supérieure des auteurs, celui
^aponévrose pelvienne supérieure.
Sous le nom d'aponévrose moyenne, ou ligament de Carcassonne, on
a compris des organes très-différents, ncn seulement les deux feuillets
de cette aponévrose, mais aussi le musde qui les sépare. En réalité, il
s'agit de deux aponévroses distinctes circonscrivant entre elles une loge,
qu'il serait juste d'appeler loge périnéale moyenne, et dans laquelle sont
placés plusieurs organes. (Note du traducteur,)
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