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passent au-dessus de son tiers externe pour aller se
perdre dans la peau de la région scapulaire, où on
les suivra ultérieurement.
Les branches cutanées antérieures représentent la
portion terminale des nerfs intercostaux ; elles deviennent
superficielles près du bord du sternum;
il s'en trouve une dans chaque espace intercostal, où
elle est accompagnée par un rameau perforant de
la mammaire interne.
On rencontre les branches latérales à la face latérale
du thorax, entre les digitations du grand
dentelé et, par conséquent, un peu en arrière de la
paroi antérieure du creux axillaire. Elles donnent
naissance à des ramifications antérieures et postérieures
; celles-là deviennent superficielles à une
distance de deux à trois centimètres au devant de
celles-ci.
> Il ne faut point chercher à isoler les branches
perforantes latérales du deuxième et du troisième
nerf intercostal ; il est préférable d'en différer la
dissection jusqu'au moment où on préparera le
creux axillaire (i).
Glande mammaire. — On examine maintenant la
glande mammaire, son étendue et ses rapports,
après avoir enlevé le fascia superficialis qui l'entoure;
puis on détachera avec soin la peau que l'on
a laissée sur le mamelon, et l'on cherchera à voir les
, canaux galactophores et leurs ampoules, en introduisant
un stylet assez fin dans un des orifices, que
l'on découvrira au sommet du mamelon. Si le cadavre
est/bien injecté, on verra les rameaux fournis à la
glande par la mammaire externe et par quelquesunes
des intercostales.
(1) Le premier nerf intercostal ne fournit jamais de branche periorante
latérale. (Note du traducteur.)