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se continuent, par leur réunion, sous forme d'une
petite traînée veineuse jusqu'au gland du clitoris.
Clitoris. — Les racines du clitoris ont déjà été
exposées ensuite de l'enlèvement des muscles ischiocaverneux
; elles naissent des bords de l'arcade
pubienne. Pour découvrir le corps du clitoris,
situé au fond de la moitié supérieure de la vulve,
il faut détacher la muqueuse qui le recouvre et le
tissu conjonctif qui l'entoure, en évitant d'endommager
l'artère et le nerf qui lui sont destinés,
ainsi que son ligament suspenseur.
Aponévrose périnéale moyenne. — On sépare
maintenant de l'arcade pubienne les racines du
clitoris, avec grand soin, de manière à ne léser ni
l'artère, ni le nerf dorsaux du clitoris, et à respecter
les artères caverneuses.
Les points d'insertion de l'aponévrose moyenne
sont les mêmes dans les deux sexes : chez la
femme, cette aponévrose est plus étendue et plus
mince que chez l'homme. Elle est traversée de
haut en bas par la veine dorsale du clitoris, par
l'urèthre et par le vagin ; l'artère et le nerf dorsaux
du clitoris la perforent un peu en dehors de l'orifice
par lequel passe la veine.
L'aponévrose présente, comme chez l'homme, à
considérer deux feuillets, entre lesquels sont situés
une partie de l'urèthre et du vagin, le muscle
transverse profond, la veine dorsale du clitoris,
les vaisseaux honteux internes et l'artère bulbeuse,
la branche clitoridienne et les glandes de Bartholin.
Pour exposer ces organes, on détachera d'un
côté le feuillet inférieur de l'aponévrose périnéale
moyenne, puis on le rabattra en dedans.
Urèthre. — L'urèthre de la femme est un canal