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le distendre, et on insufflera la vessie par un des
uretères, après avoir jeté une ligature sur le canal
de l'urèthre, qui a déjà été isolé lors de la dissection
du périnée..
Lorsque l'on aura examiné la forme et les rapports
des viscères, on préparera les vaisseaux pelviens.
Ils ne diffèrent guère de ceux de l'homme et la façon
de les préparer est la même (v. p. 332); toutefois,
chez la femme, on trouve dans l'excavation pelvienne
trois artères, qui ne se rencontrent pas dans l'autre
sexe. Ce sont : l'utérine et la vaginale, branches de
l'iliaque interne, ainsi que Futéro-ovarienne qui naît
de l'aorte abdominale.
L'artère utérine tire son origine du tronc antérieur
de l'hypogastrique et se dirige en bas et en
dedans vers le col de l'Utérus ; à ce niveau, elle
s'infléchit sur elle-même et remonte le long du bord
latéral de cet organe, entre les deux feuillets du
ligament large ; chemin faisant, elle donne aux
deux faces de l'utérus des rameaux qui s'enfoncent
dans ses parois ; près du fond de l'utérus, elle émet
un rameau tubo-ovarien destiné à la trompe et à
l'ovaire.
L'artère vaginale provient également du tronc
antérieur de l'iliaque interne, dont elle naît fréquemment
par une branche commune avec l'artère utérine
; elle se perd sur les parois du vagin et- fournit
des rameaux au rectum et à la vessie.
L'artère utéro-ovarienne (v. p. 316), au niveau du
détroit supérieur, s'engage entre les deux feuillets du
ligament large et arrive ainsi au bord antérieur de
l'ovaire, auquel elle donne de nombreux rameaux ;
elle en fournit également d'autres, destinés à la
trompe, au ligament rond et à l'utérus.
Veines intra-pelviennes. — Il y a peu de choses