M^V ;v

— 128 —
Il n'est accordé que deux jours pour faire cette
dissection ; l'élève qui prépare le cou devant avoir
le temps d'examiner les organes profonds du dos.
Le premier jour, après avoir détaché la peau, on
disséquera les vaisseaux et les nerfs cutanés du dos,
l'on nettoiera ensuite le trapèze et le grand dorsal ;
la préparation des autres organes peut facilement
être terminée le second jour.
Incisions. — Il faut en pratiquer quatre : Une
première, qui s'étend de la pointe du coxyx à la
septième vertèbre cervicale, le long de la ligne
médiane ; une deuxième, allant de l'extrémité supérieure
de l'incision précédente au bord interne de
l'acromion ; une troisième, curviligne longeant la
crête iliaque, pour s ? arrêter à une distance de cinq ou
six centimètres en dedans de l'épine iliaque antérieure
et supérieure ; enfin, une quatrième assez oblique
s'étendant de l'apophyse épineuse de la première
vertèbre lombaire au bord externe de l'acromion
(v. pi. I, p. 13). Deux grands lambeaux de peau se
trouvent ainsi délimités; on détache d'abord le
supérieur, puis l'inférieur.
Vaisseaux et nerfs cutanés. — Après avoir étudié
les caractères que présente le fascia superficialis,
on dissèque les nerfs et les vaisseaux cutanés des
régions dorsale et lombaire. Ils cheminent dans
l'épaisseur du fascia superficialis.
Pour trouver un de ces nerfs cutanés, il faut
inciser, dans la direction de son trajet, le fasciasuperficialis
jusqu'à ce que l'on atteigne le plan où
se fait la fusion du fascia superficialis et de l'aponévrose
d'enveloppe. C'est dans ce plan que l'on
découvrira les troncs des nerfs ; si le cadavre est
bien injecté, les artères cutanées constituent le
meilleur guide pour les trouver.