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fémoro-cutané, des cutanés externe et moyen, ainsi
que quelques filets du cutané interne et du saphène
interne forment, avec la branche rotulienne, une
sorte de plexus, le plexus rotulien.
Fascia lata. — On donne le nom de fascia lata à
l'aponévrose qui entoure la cuisse ; on le nettoiera
parfaitement en enlevant ce qui reste du fascia superficialis
; en dessous du ligament de Poupart, il est
indispensable de procéder avec le plus grand soin,
de manière à respecter le fascia cribiformis, qui n'est
autre que la partie interne du feuillet superficiel de
l'aponévrose fémorale. Au niveau de la face externe
de la cuisse, le fascia lata est beaucoup plus épais
qu'au niveau de sa face interne et présente plutôt un
caractère tendineux ; la raison en est que le tenseur
du fascia lata et une partie du grand fessier s'y
insèrent à ce niveau. Le premier de ces muscles
se continue avec une bandelette épaisse, appelée
ligament iléo-tibial, qui s'attache au tubercule du
condyle externe du tibia.
La portion interne de l'aponévrose fémorale est
très mince, aussi laisse-t-elle voir par transparence
les muscles sous-jacents ; on doit donc éviter de
l'enlever en même temps que le fascia superficialis.
De la face profonde de l'aponévrose fémorale
partent des prolongements qui ont pour but de
fournir des gaines propres à quelques muscles ;
indépendamment de ces prolongements, on rencontre
deux cloisons fibreuses qui se font remarquer par
leur épaisseur ; ce sont les cloisons intermusculaires
interne et. externe (1), qui vont se fixer à la ligne
âpre du fémur. De cette disposition résulte la
formation de deux loges, dont l'une antérieure
(1) On les examinera ultérieurement.