M^V ;v

— 310 —
tère gastro-épiploïque droite, le canal cholédoque
et la veine porte, à la hauteur du bord supérieur de
la première portion du duodénum, puis, après avoir
expulsé l'air insufflé dans l'estomac et dans le duodénum,
on rejettera ceux-ci, ainsi que le pancréas, vers
la gauche.
La dissection du plexus solaire est longue et difficile,
car entre les filets nerveux qui sont mous et
fragiles se trouvent assez bien de ganglions lymphatiques
ainsi que du tissu conjonctif assez résistant (i).
Les deux nerfs pneumogastriques arrivent dans
la cavité abdominale, après avoir franchi l'ouverture
œsophagienne du diaphragme ; le pneumogastrique
gauche est situé au devant, le droit en arrière du
cardia. Le nerf vague gauche se divise en un grand
nombre de branches qui se ramifient sur la face
antérieure de l'estomac. Le pneumogastrique droit,
après avoir abandonné quelques rameaux à la face
postérieure de l'estomac, se porte vers l'extrémité
interne du ganglion semi-lunaire de son côté, ainsi
que dans le plexus solaire.
Un peu en dehors de la ligne médiane, au devant
de chacun des piliers du diaphragme, qui les séparent
de la première vertèbre lombaire, se trouvent placés
les ganglions semi-lunaires. Ce sont deux corps crescentiformes,
du volume d'un haricot ; par leur extrémité
interne ils émettent des rameaux très-nombreux
qui passent au-devant de l'aorte, pour constituer par
leurs anastomoses le plexus solaire, de chaque côté
: (1) C'est d'ailleurs une tâche très-ingrate que de chercher à disséquer
les plexus du sympathique sur un cadavre qui n'est pas tout-à-fait frais ;
car les ganglions et les filets nerveux s'altèrent assez rapidement. Les
meilleures préparations? s'obtiennent sur les cadavres dé nouveau-nés,
ayant séjourné quelque temps dans l'alcool. '
t.•-.. . • ' (Note du traducteur.)