M^V ;v

— XXVII —
superficielles, de manière à fendre la gaine conjonctive
qui les enveloppe. Le tissu conjonctif doit être
séparé non pas par petites portions, mais en assez
grands lambeaux à la fois, ce que l'on obtiendra sans
trop de peine si l'on commence à l'enlever au niveau
de l'angle de bifurcation des artères ; il doit être
enlevé complètement de manière à ce que les vaisseaux
soient bien nettoyés.
On évitera de saisir les vaisseaux directement avec
la pince, sous peine de les écraser ; cet instrument
ne doit servir qu'à pincer le tissu conjonctif ambiant.
On ne doit pas non plus exercer sur eux de
tractions trop considérables, qui ont pour résultat
de briser les vaisseaux et surtout d'en altérer les
rapports ; on les laissera, comme les muscles, adhérents
aux plans profonds par quelques brides cellulaires.
Dissection des veines. — Nous avons peu de choses
à ajouter à ce qui précède.
Les veines doivent être conservées au même titre
que les artères. Cependant lorsque le trajet des
branches veineuses est entièrement semblable à celui
des branches artérielles, et que de plus celles-ci, de
même que les nerfs, sont très abondants dans une
région déterminée, nous conseillons d'enlever les
veines secondaires et de ne conserver que les gros
troncs ; la préparation y gagnera en netteté et l'élève
simplifiera sa tâche.
Il va de soi que lors de la section des veines il faut
par des ligatures empêcher toute hémorrhagie de se
produire ; car le sang qui se répand sur une pièce
anatomique la souille d'une manière irréparable. On
agira de même si l'on pique une veine volumineuse.
Préparation des articulations. — Autant que