M^V ;v

— 172 —
Organes, superficiels. — On préparera en premier
lieu lé muscle cutané palmaire ; s'il ne se trouve pas
encore exposé, on enlèvera par transfixion la graisse
qui recouvre le côté interne de la main ; de cette
façon, les faisceaux musculaires deviendront apparents
; puis on dissèque les rameaux palmaire
cutané du médian et perforants du cubital et du
radial.
Aponévrose palmaire. — On renverse en dedans
le muscle palmaire cutané, en ayant soin d'épargner
l'artère et le nerf cubitaux qu'il recouvre, et en
évitant de léser le filet que fournit à ce muscle le nerf
cubital. Ensuite, on enlève la graisse de façon à
nettoyer l'aponévrose palmaire, dont on délimitera
les faisceaux verticaux qui se portent vers la première
phalange des quatre derniers doigts et que relient
entre eux des fibres transversales, de manière à
former des arcades sous lesquelles passent les vaisseaux
et les nerfs collatéraux des doigts avec les
muscles lombricaux.
Les vaisseaux et les nerfs collatéraux internes du
petit doigt et externes de l'index ne présentent pas
cette disposition ; ils deviennent superficiels plus haut
que les autres, aussi sont-ils particulièrement exposés
à être lésés.
L'aponévrose palmaire offre, au niveau de sa
partie moyenne, une épaisseur beaucoup plus considérable
qu'au niveau de ses parties externe et
interne; de sa face profonde partent des cloisons
séparant la main en trois compartiments, dont le
moyen porte le nom de creux de la main ; l'externe
est la loge de l'éminence thénar et l'interne la loge de
l'éminence hypothénar.
Cette étude terminée, on sectionne l'aponévrose