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repous&ée autant que possible en avant, tandis que
l'on scie du bas en haut ; 4° qu'au niveau de la région
lombaire, l'opération sera facilitée, si l'on place un
billot sous l'abdomen et que l'on retire ceux placés
sous le pelvis et sous le thorax. Peut-être à ce niveau
faudra-t-il se servir de la gouge et du maillet
On mettra de côté les lames et les apophyses épineuses,
de manière à pouvoir étudier plus tard les
ligaments qui les unissent.
Dans le tissu conjonctif lâche et graisseux interposé
entre la paroi osseuse et la dure mère se ramifient un
grand nombre de petiies artères et de veines assez
volumineuses. ^
Artères spinales. — Si le cadavre est bien injecté,
on rencontrera, passant à travers chaque trou de conjugaison,
une petite artère spinale dont l'origine varie
suivant la région que l'on considère ; elles proviennent
de l'artère vertébrale dans la région cervicale,
des rameaux dorsaux des artères intercostales
et lombaires dans les régions dorsale et lombaire.
De plus, dans la région cervicale l'artère cervicale
ascendante fournit des rameaux au canal rachidien ;
l'artère sacrée latérale émet des rameaux similaires
dans la région sacrée.
A la face antérieure des lames vertébrales, on
cherchera à voir le plexus intra-rachidien postérieur.
Méninges rachidiennes. — On nettoie la face postérieure
et externe de la dure mère en enlevant le
tissu conjonctif lâche et" graisseux qui la recouvre,
ainsi que le plexus veineux intra-rachidien postérieur
; on expose en même temps les gaines fibreuses
fournies par la dure mère aux nerfs-rachidiens.