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parera les organes qui se trouvent exposés ensuite
du renversement du muscle.
Incisions. — On en pratique trois : une première,
qui part de l'épine iliaque antérieure et supérieure et
suit la crête iliaque ; on la prolongera aussi loin que
possible en avant ; une deuxième se dirigeant de
l'extrémité postérieure de la première, d'abord obliquement
en bas et en dedans vers la ligne médiane
de la région sacrée, puis perpendiculairement vers
la pointe du coxyx ; une troisième, allant de l'extrémité
inférieure de la précédente obliquement en bas
et en dehors, jusqu'au niveau du bord externe de la
cuisse ; cette incision doit couper le pli fessier vers
son milieu et se terminer un peu au-dessus du tiers
supérieur de la cuisse (v. pi. I, p. 13).
Le lambeau cutané ainsi délimité doit être détaché
du fascia superficialis et rabattu en dehors. Du côté
droit, l'élève commence ce renversement au niveau
de la crête iliaque et le continue en bas et en avant ;
du côté gauche, après avoir séparé la peau du coxyx,
il procède de bas en haut et d'arrière en avant.
Fascia superficialis. — Le fascia superficialis se
trouve maintenant exposé ; quoiqu'il offre ici les
mêmes caractères qu'en d'autres points du corps, on
remarquera qu'il est plus chargé de graisse, surtout
chez la femme, qu'il s'épaissit au niveau des bords
supérieur et inférieur du grand fessier, et qu'audessus
de la tubérosité ischiatique, il devient plus
résistant, plus élastique, qu'il présente un aspect
plus fibreux, de manière à former une sorte de coussin
protecteur de cette saillie osseuse dans la position
assise.
Nerfs cutanés. — Avant de pénétrer dans la peau,
ils cheminent dans le fascia superficialis. Très nom-