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la veine basilique, et se divise en une branche antér
rieure et en une branche postérieure ou épitrochléenne
; près de l'aisselle, il fournit un rameau
destiné à la peau qui recouvre le biceps (v. fig. VIII,
p.153).
Veines superficielles. — La plupart d'entre elles
auront déjà été isolées en même temps que les nerfs
cutanés.
Le long du bord externe de l'avant-bras, on rencontre
la veine radiale (i) ; le long de son bord
interne, les deux veines cubitales, l'antérieure et la
postérieure.
A la face antérieure de l'avant-bras chemine la
veine médiane ; un peu en dessous du pli du coude,
après avoir reçu une branche qui la fait communiquer
avec les veines profondes de l'avant-bras, elle
se divise en une branche interne et en une branche
externe ; l'interne s'appelle la veine médiane basilique^
l'externe la médiane céphalique. La première
est séparée de l'artère humérale par l'expansion apor
névrotique du tendon du biceps. La médiane basilique
s unit à la cubitale pour former la veine basilique
qui remonte le long du bord interne du bras et
quitte le plan superficiel, en traversant l'aponévrose,
tout près du point d'émergence du nerf
brachial cutané interne ; au niveau du bord inférieur
de la paroi postérieure de l'aisselle, elle se
continue avec la veine axillaire. La veine médiane
céphalique forme, avec la radiale, la veine céphalique,
dont la portion terminale a déjà été examinée.
Ganglions lymphatiques. — Dans le fascia superficialis,
au côté interne du bras, immédiatement
(4) Il y a'en général plusieurs veines radiales ; elles sont habituellement
au nombre de deux ou trois. (Note du traducteur.)