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ration suivant : Après avoir mis le membre en rotation
en dedans, on introduit le scalpel sous le bord
supérieur du grand fessier, immédiatement audessus
de son point d'insertion, et l'on sectionne le
fascia lata, suivant une ligne que prolongerait ce
bord, puis l'on dirige le scalpel vers le bas, de manière
à inciser cette portion de l'aponévrose crurale,
à laquelle s'attache le muscle, en ayant soin
d'épargner le moyen fessier et de ne pas prolonger
l'incision trop en avant, pour ne pas endommager
le tenseur du fascia lata.
De la sorte, l'aponévrose forte et brillante, qui
recouvre la portion supérieure du vaste externe, se
trouve exposée : elle est séparée du grand fessier
par une Jbourse séreuse ; une autre bourse plus considérable
est placée entre le muscle et le grand trochanter;
on l'ouvrira pour juger de son étendue;
on en trouve parfois une troisième entre sa face
profonde et la tubérosité ischiatique, quoiqu'elle
soit plus directement en rapport aver le fascia superficialis
de la région qu'avec le muscle lui-même.
Ensuite, on détache le grand fessier des organes
sous-jacents et en particulier du nerf petit sciatique ;
finalement, on le sectionne à une distance de quatre
centimètres au-dessus de son insertion au fémur ;
on peut de la sorte se rendre un compte exact de la
façon dont se fait celle-ci.
Pour voir les nerfs et les artères qui se distribuent
au muscle, il est nécessaire de le relever ; les artères
sont représentées par la branche superficielle de la
fessière et par des branches de Vischiatique ; les
nerfs, par une branche spéciale du plexus sacré (1)
(1) Quelques auteurs anglais considèrent comme naissant isolément du
^.plexus sacré une des branches que le petit sciatique fournit au grand
fessier. (Note du traducteur.)