M^V ;v

— 247 —
présente l'extrémité supérieure du ligament interosseux
et gagne la loge antérieure.
Tronc tibio-péronier. — Continuation de la poplitée
par sa direction verticale, il se termine, après
un trajet de cinq à six centimètres, en se divisant
en artère tibiale postérieure et en artère péronière.
Avant de se bifurquer, il donne quelques branches
musculaires destinées au soléaire, une branche cutanée
qui se perd dans la peau de la face interne de
la jambe, et Yartère nourricière du tibia qui descend
obliquement contre cet os et pénètre dans son trou
nourricier.
Artère tibiale postérieure. — Elle s'étend de la
bifurcation du tronc tibio-péronier jusque sous la
voûte du calcânéum ; elle est accompagnée de deux
veines satellites. Le nerf tibial postérieur est
d'abord placé en dedans de l'artère, mais bientôt il
la croise pour se placer à son côté externe. On
examinera, avant qu'ils ne soient dérangés, les rapports
de la tibiale postérieure avec les muscles
voisins ; puis on disséquera les branches qu'elle
fournit. Ce sont : 1° des artères musculaires de
nombre variable pour quelques-uns des muscles de
la loge postérieure ; 2° une branche transversale qui
se détache delà tibiale postérieure près de la malléole
interne et s'anastomose avec la péronière ; 3° des
rameaux calcanéens dont l'un accompagne le nerf
cutané plantaire.
Artère péronière. — Appliquée sur le muscle tibial
postérieur, elle se dirige en bas et en dehors vers le
péroné ; elle est accompagnée par le rameau que
fournit le nerf tibial postérieur au long fléchisseur
du gros orteil, dans lequel elle pénètre ; on ne la