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d'abord le muscle de l'os occipital, on le sectionne
ensuite à un cen^mètre en dehors des apophyses
épineuses (i).
Après l'avoir isolé, on le rejette en dehors
vers son insertion à l'omoplate. A sa face profonde,
se voient le nerf accessoire de Willis, la
branche que lui fournit le plexus cervical, ainsi que
l'artère cervicale superficielle. Pendant que l'élève à
qui appartient le bras dissèque ces. différents organes,
celui qui prépare la nuque poursuit l'artère cervicale
superficielle jusqu'à son origine du tronc qui lui
donne naissance, ainsi qu'à l'artère scapulaire postérieure
(2).
Muscle angulaire de l'omoplate. — Il convient
maintenant de le disséquer et de déterminer ses
points d'attache. En le nettoyant, on cherchera
les rameaux nerveux, généralement au nombre de
deux, qui lui sont destinés. De plus, à sa face profonde
passent le nerf du muscle rhomboïde, ainsi
que Y artère scapulaire postérieure.'. Généralement
lé nerf du rhomboïde fournit un ou deux rameaux à
l'angulaire. L'artère scapulaire postérieure doit être
poursuivie jusqu'à son point d'origine. On exposera
l'artère cervicale transverse au-delà de ce point avec
plus de profit lorsque le cadavre, sera retourné. Elle
se divise en cervicale'superficielle et en scapulaire
postérieure près du bord externe de l'angulaire.
(l) En détachant les muscles, il faut avoir soin de conserver attachés
au plan profond les nerfs qui les traversent. (Note du traducteur.) •
(2) L'artère cervicale superficielle et l'artère scapulaire postérieure sont
souvent les branches terminales d'un tronc commun, appelé par quelques
auteurs artère cervicale transverse ; d'autres fois, la scapulaire postérieure
naît isolément de la troisième portion de l'artère sous clavière.
(Note du traducteur.)
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