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tîonnant, à la pointe du scalpel, ïeè bridés de
tissu cellulaire qui le retiennent en place. ï)e
cette façon, on le détache tout d'une pièce, en
même temps que l'on tend les branches perfo-i
rantes latérales du deuxième et dêi%f troisième nerf
intercostal ; on les recherchera pour les suivre 1
jusqu'au niveau de la face interne du bras, .en
épargnant l'anastomose, que la deuxième ^perforante
fournit à l'accessoire du brachial cutané interne
avant de traverser l'aponévrose axillaire. v
On examine maintenant la position occupée dans ?
l'aisselle par les ganglieris lymphatiques, puis oit
les enlève, ainsi que la graisse et le tissu cellulaire.
Ensuite, on recherche le long du bord
inférieur du sous-scapulaire l'artère scapulaire
inférieure et le nerf du grand dorsal, et l'on
isole la mammaire externe, qui suit le bord inférieur
du muscle petit pectoral. Une incision verticale,
pratiquée sur la paroi interne de l'aissëllé,
un peu en avant de la ligne suivant laquelle elle
s'unit à la postérieure, permettra de découvrir, h
la face externe du grand dentelé, le nerf thoracique
postérieur. Ces nerfs et vaisseaux isolés, on peut
procéder plus carrément à la préparation des autans
organes contenus dans le creux axillaire, car ils
courent moins de risques d'être endommagés.
On exposera d'abord l'artère et la veine axillaires,
et l'on remarquera la façon dont elles restent
appliquées sur la face interne du bras dans tous
lès mouvements qu'on lui imprime. En isolant
l'artère, il faut avoir soin d'épargner le rameau
cutané interne du nerf radial. Il naît généralement
par un tronc commun avec une branche destinée
au long chef du triceps, et croise les tendons du
grand dorsal et du grand rond, mais plus pro-