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au niveau du pubis, il faut éviter d'endommager la
vessie.
Dans la fossette inguinale externe, on reconnaîtra
une dépression correspondant à l'orifice interne du
canal inguinal. Pour voir cette ouverture, on commence
par détacher avec les doigts le péritoine ;
ensuite on sépare avec le manche du scalpel le
tissu graisseux sous-péritonéal du fascia transversalis,
en procédant avec d'autant plus de soin que
l'on se rapproche plus du ligament de Poupart.
L'anneau inguinal interne se trouve ainsi exposé ;
il a la forme d'une fente, en dedans de laquelle passe
l'artère épigastrique, qui à ce niveau décrit une
courbe embrassée par le canal déférent, au point
où il pénètre dans le canal inguinal. Si maintenant
l'on introduit délicatement dans cette fente le petit
doigt et qu'on le pousse vers le bas dans la direction
du canal, on pourra voir, à la face antérieure
de l'abdomen, l'enveloppe que donne aux éléments
du cordon le fascia transversalis.
Après avoir examiné la région du canal inguinal,
on passera à la dissection des enveloppes du testicule.
Ces enveloppes proviennent en partie des différentes
couches de la paroi abdominale antérieure et
sont de dehors en dedans : 1° la peau, appelée ici le
scrotum ; 2° une couche de tissu conjonctif souscutané
; 3° le 'dartos, constitué par une lame de
tissu musculaire lisse ; 4° une couche celluleuse qui
se continue avec la couche cellulaire qui revêt le
grand oblique; 5° le crémaster, composé de faisceaux
musculaires disséminés sur la tunique sous-jacente
qui est 6° la tunique fibreuse commune, prolongement
du fascia transversalis ; enfin 7° la tunique
vaginale. On cherchera à séparer les unes des autres