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côté externe de la tubérosité ischiatique et sont
accompagnées par des rameaux de l'artère ischiatique
; celles-ci passent en dedans de cette tubérosité
en même temps que des ramuscules de l'artère
hémorrhoïdale inférieure. On trouvera plus facilement
ces dernières branches si l'on relève quelque
peu le bord** inférieur du muscle grand fessier ;
toutefois, il faut éviter de léser le tronc du petit
sciatique qui apparaît sous le bord inférieur du
muscle pour se porter verticalement en bas.
Aponévrose fessière. — Pour l'exposer, il suffit
d'enlever le fascia superficialis ; on remarquera la
différence d'aspect que présente l'aponévrose fessière
suivant qu'elle recouvre le grand fessier ou
la partie antérieure du moyen fessier ; mince et
transparente au-dessus de celui-là, elle permet d'en
voir les faisceaux musculaires; au niveau de
celui-ci, elle est épaisse, opaque, nacrée et solidement
attachée à la crête illiaque ; toutefois, elle
offre les mêmes caractères que l'aponévrose fémorale,
qui masque l'insertion du grand fessier ; en
ce point, le fascia lata est traversé par quelques
ramuscules artériels, issus de la première branche
perforante fournie par la fémorale profonde.
Muscle grand fessier. — Du côté droit, on commence
le nettoyage du muscle par sa portion
antéro-supérieure ; du côté gauche, par l'inférieure
en se conformant aux règles suivantes, dont on
ne doit jamais s'écarter lors de la dissection d'un
fmuscle : 1° tendre autant que possible les faisceaux
musculaires ; en ce qui concerne le grand
fessier, on y arrivera en mettant le membre en
rotation en dedans ; 2° enlever tout d'une pièce
le fascia ; 3° suivre la direction des fibres qui,