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vertébrale et renversé en dehors, de façon à ce que
le splénius puisse être entièrement disséqué. Pour se
faire une idée exacte de l'insertion du splénius de la
tête à l'os occipital, il faut sectionner l'insertion
occipitale du sterno-mastoïdien jusqu'au niveau de
l'apophyse mastoïde ; sous aucun prétexte cependant,
il ne faut le détacher de cette saillie osseuse.
On procède maintenant à la dissection du muscle
sacro-épineux. On commence par détacher le muscle
splénius à son origine pour le renverser en haut et
en dehors vers son point d'insertion.
Pendant cette opération, il faut prendre soin de ne
pas léser les rameaux cutanés des nerfs cervicaux qui
le traversent. On enlève ensuite l'aponévrose vertébrale,
et l'on rejette en dehors le grand dorsal, le
petit dentelé inférieur et le feuillet superficiel de
l'aponévrose lombo-dorsale, de manière à pouvoir
disséquer le sacro-épineux et les trois colonnes musculaires
qui en sont la continuation.
La colonne externe est formée par le sacrolombaire
et ses muscles accessoires et par le cervical
descendant, la moyenne par le long dorsal, par le
muscle transversaire de la nuque et par le petit Complexus,
l'interne par l'épineux du dos.
Artère occipitale. — On peut étudier maintenant
la seconde portion de son trajet, c'est-à-dire cette
portion du vaisseau comprise entre l'apophyse mastoïde,
sous laquelle il passe, et le point où il traverse
le muscle trapèze. Pour l'exposer, il faut
sectionner le petit complexus à une courte distance
de son point d'insertion à l'apophyse mastoïde, et le
refouler, ainsi que le splénius, autant que possible
vers le haut. De cette portion de l'artère naissent
l'artère mastoïdienne, l'artère cervicale descendante