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Incisions. — On en pratique trois : une première,
allant, le long du ligament de Poupart, de l'épine
iliaque antéro-supérieure à la symphyse pubienne ;
une seconde, qui part de i'extrémité interne de la
première, descend le long de la face interne de la
cuisse en contournant le scrotum par une courbe
à concavité interne et s'arrête à une distance de dix
centimètres du pli de l'aine ; enfin une troisième,
transversale, s'étendant de l'extrémité inférieure de
la précédente jusqu'au bord externe du membre.
(V pi. II, p. 31). On détachera avec le plus grand
soin ce lambeau de peau quadrilatère pour le rabattre
en dehors.
Fascia superficialis. — Quelques anatomistes décrivent
deux couches au fascia superficialis ; c'est en
compliquer inutilement la description. Nous le considérons
comme étant en tout semblable au fascia
superficialis des autres régions du corps, et comme
constitué par une seule couche de tissu adjocellulaire,
qu'une personne, qui a quelque habitude
de la dissection, n'éprouvera aucune difficulté à
séparer artificiellement en plusieurs assises.
Par sa face profonde, le fascia superficialis est assez
solidement fixé à l'aponévrose fémorale en-dessous
de l'arcade crurale ; pour en démontrer les attaches,
il est indispensable que les élèves qui préparent
la paroi abdominale, ainsi que ceux qui dissèquent
le membre, travaillent simultanément. La peau de
la paroi abdominale antérieure ayant été détachée,
on incise transversalement le fascia superficialis
ainsi exposé, depuis l'épine iliaque antérieure et
supérieure, jusqu'au niveau de la ligne médiane du
corps ; on soulève le lambeau inférieur de fascia
et l'on pousse la main entre lui et l'aponévrose du
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