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manquera pas non plus d'examiner la manière dont
est constituée la loge prostatique (i), ainsi que les
organes qu'elle renferme.
Vaisseaux pelviens.
Pour les préparer, après avoir enlevé l'étoupe
placée dans le rectum et expulsé l'air qui distend
la vessie, on détachera le péritoine et le tissu conjonctif
lâché qui recouvrent les vaisseaux, sans
perdre de vue que les artères sont enlacées par de
minces filets nerveux qui proviennent, du plexus
hypogastrique et que l'on doit respecter autant que
possible. , , , ; !
Du côté droit, les vaisseaux auront certainement
été endommagés lors de là séparation de l'os coxal ;
du côté gauche, ils sont encore intacts.
Lés artères pelviennes sont : l'iliaque interne et
ses branches, la sacrée moyenne et l'hémorrhoïdale
supérieure.
L'artère iliaque interne ou hypogastrique prend
naissance de. l'iliaque primitive au niveau de la
symphyse sacro-iliaque; elle descend dans le petit
bassin, et arrivée à la partie supérieure de la grande
(1) La loge prostatique est constituée en haut par les ligaments pubioprostatiques,
en avant par la face postérieure du pubis, en bas par
l'aponévrose périnéale supérieure (v. p. 275), de chaque côté parles
aponévroses latérales de la prostate, en arrière par l'aponévrose prostatopéritonéale.
Les ligaments pubio-prostatiques^ les aponévroses latérales et
la membrane prostato-péritonéale sont des dépendances de l'aponévrose
pelvienne supérieure. Indépendamment de la prostate, cette loge renferme
la région prostatique de l'urèthre et la partie initiale de sa portion
membraneuse. Au devant de ces organes, on rencontre des veines, formant
le plexus de Santorini et le muscle de Wilson ; sur les faces latérales de la
prostate existent aussi deux plexus veineux très développés.
(Note du traducteur.)