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racines qui émanent des 10 e , 11 e Jet; 12 e ganglions
thoraciques et se réunissent plus ou moins haut en
un tronc unique, lequel traverse le pilier correspondant
du diaphragme, au niveau d'une arcade
située sous celle destinée au grand splanchnique ;
dans le cas où les racines du petit splanchnique ne
se fusionnent pas, il existe deux petits splanchniques.
Paroi thoracique. — On l'examinera maintenant
par sa face interne.
Après avoir étudié la disposition des muscles intercostaux
internes, on disséquera les muscles souscostaux.
Ceux-ci sont de petites languettes charnues
qui se détachent de la face interne d'une côte, en
dedans de son angle, pour aller se fixer à la face
correspondante de la côte sous-jacente ou de celle
qui suit.
Les muscles disséqués, on enlèvera la lame aponévrotique
qui continue en arrière les intercostaux
internes ; la portion postérieure des intercostaux
externes, les artères et les nerfs intercostaux se
trouveront ainsi exposés, ainsi que les ganglions lymphatiques
intercostaux, dont la plupart sont appliqués
sur la face latérale des corps vertébraux.
Artères intercostales. — On a déjà vu que les
intercostales aortiques naissent de la face postérieure
de l'aorte ; il y a une de ces artères dans
chacun des neuf espaces intercostaux inférieurs ;
elles passent de chaque côté en arrière du cordon
du sympathique ; de plus, à droite elles croisent la
face postérieure de l'œsophage, du canal thoracique
et de la grande veine azygos.
Au point où ces artères s'engagent dans les espaces
intercostaux, elles fournissent une branche dorso-spinale
qui se divise presqu'aussitôt en deux rameaux :