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Les Mongols et leur pretendu role dans la transmission des contes ...

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-9-<br />

(Nebenform) chez un peuple bouddhiste autre que les <strong>Mongols</strong>»<br />

(I) Plus heureux que Benfey, nous sommes aujourd'hui en<br />

mesure de présenter, pour c<strong>et</strong> examen comparatif, plusieurs formes<br />

bien indiennes, dérivées cert.amem4'nt de l'original, <strong>et</strong> (lui, - ceci<br />

est important, - ne portent pas <strong>la</strong> livrée bouddhique.<br />

Benfey se demandait aussi (loc cil.) si les « formes » (orient,ales<br />

<strong>et</strong> occidentales) qui « se rattachent » au thème du conte<br />

mongol, « sont dérivées de <strong>la</strong> forme mongole ou d'une autre forme<br />

reposant sur l'original Ici encore, nous nous trouvons bien autrement<br />

outillé que Benfey. Nous pouvons parcourir l'Asie occidentale,<br />

l'Europe, l'Afrique du Nord, <strong>et</strong> montrer que pas une de<br />

ces « formes », toutes provenant de l'Inde, ne « se rattache » à<br />

ce que <strong>la</strong> forme donnée par le Siddhi-Kir a de particulier ; ce<br />

qui évidemment entraîne c<strong>et</strong>te conclusion, que le Si4hlh.i-Kdr, <strong>et</strong><br />

par conséquent les <strong>Mongols</strong>, ne sont pour rien <strong>dans</strong> <strong>la</strong> propagation<br />

du conte en question vers l'Occident.<br />

CHAPITRE SECOND<br />

LES CONTES DE L'INDE ET LE CONTI MONGOL<br />

PrécisaM ce qui vient d'être dit, nous tenons à déc<strong>la</strong>rer d'abord<br />

que nous ne prétendons nullement avoir découvert l'original luimême,<br />

le prototype du conte qui forme <strong>la</strong> première partie de l'introduction<br />

du Siddhi-Kar; mais nous sommes en possession (le<br />

plusieurs <strong>contes</strong> indiens qui expliquent les passages obscurs du<br />

conte mongol <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tent d'en combler les <strong>la</strong>cunes. Preuve certaine<br />

de <strong>leur</strong> antériorité, quant à <strong>la</strong> conception, par rapport au<br />

conte mongol.<br />

A<br />

UN CONTE LITTRAII(E DE L'INDE DU SUD<br />

Le spécimen le plus important de ces <strong>contes</strong> indiens ne nous<br />

est malheureusement arrivé que par l'intermédiaire d'un littérateur<br />

de sollicitude 1)0(11' le bien dl' tous les êtres qui respirent», le a 1tmaNgârdjuuna ,<br />

qui a entendu <strong>la</strong> I'çrllvl'rsaljofl de <strong>la</strong> famille royale, <strong>et</strong> il adresse à celle-ci un<br />

discours Rien (le ce (111i existe n'est éternel les trois inon<strong>des</strong> sont villes tous<br />

CeUX qui Sont t0i])1)45 Cil proie au sanstira (au tourbillon de <strong>la</strong> vie qui, d'après le<br />

bouddhisme, entraine les êtres indéfiniment (l'une existence (<strong>la</strong>its l'autre) sont<br />

soumis aux maux <strong>et</strong> aux souffrances. Tout enseigne je suis RIES...<br />

(I) Panlsc/ia<strong>la</strong>ntra, I, p. 411

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