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Les Mongols et leur pretendu role dans la transmission des contes ...

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- 56 r-<br />

l'ach<strong>et</strong>eur. Personne ne pouvant donner le prix de ce merveilleux<br />

cheval, le de y en entend parler <strong>et</strong> voit que son «jeu » court le<br />

monde. Il se transforme en tourbillon de vent <strong>et</strong> arrive sur le marché,<br />

où il veut saisir le cheval par <strong>la</strong> bride. Mais aussiùt le clicval<br />

devient un pigeon, qui s'envole à tire d'ailes. Le de y devient<br />

un aigle <strong>et</strong> donne <strong>la</strong> chasse au pigeon, lequel se pose sur le bord<br />

de <strong>la</strong> fenêtre de <strong>la</strong> rifle du padischah <strong>et</strong> devient un lieuqu<strong>et</strong> (le roses.<br />

La prinesse prend le bouqu<strong>et</strong>; mais le dcv accourt, <strong>et</strong> il se m<strong>et</strong><br />

à ébranler le pa<strong>la</strong>is. La princesse, effrayée, j<strong>et</strong>te les roses, qui<br />

deviennent <strong>des</strong> grains de gruau, «'épaipi 1 lui I <strong>dans</strong> tOUS les coins<br />

de <strong>la</strong> chambre. Le dcv se change en coq <strong>et</strong> avale tous les grains,<br />

sauf un, qui est resté sous le pied de lu princesse. Et ce grain<br />

devient un chacal, qui saute sur le coq <strong>et</strong> le m<strong>et</strong> en pièces.<br />

A lors le jeune homme reprend sa première fut-me <strong>et</strong> dit, au<br />

padischah «Tu le vois, Efendi ; j'ai appris le jeu d'Allem-Kal lent<br />

j'ai rempli <strong>la</strong> condition posée; donne-moi ta fi11e Le pailischah<br />

n'y consent pas tout de suite; «mais le jeune homme fait A 11cm,<br />

fait Kalleni s, <strong>et</strong> finalement il épouse <strong>la</strong> princI'se Après quoi, il<br />

r<strong>et</strong>ourne au pa<strong>la</strong>is du ilev, prend bi jeune fille qui l'a tarit aidé, <strong>et</strong><br />

l'épouse, elle aussi.<br />

Un conte serbe, recueilli probablement en Bosnie <strong>et</strong> que nous<br />

aVOflS iléjù mentionné (t), est <strong>des</strong> plus curieux. Sans iloui h'<br />

il est très altéré par p<strong>la</strong>ces : ainsi, une confusion s'y est faite<br />

entre deux personnages distincts ; mais, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> combinaison <strong>des</strong><br />

thèmes, il dénoie un véritable instinct de <strong>leur</strong> affinité<br />

Un jeune homme, fils (le vieilles gens bien pauvres, dit un<br />

jour à ses parents d'aller demander au roi de lui donner sa fille.<br />

La mère y va <strong>et</strong> revient plusieurs fois saris avoir rien osé di$'c.<br />

Elle finit par raconter <strong>la</strong> chose au roi, lequel fait venir sa fUit'<br />

« Es-tu disposée à épouser le fils dc c<strong>et</strong>te vieille femme? - Pourquoi<br />

pas? si seulement il apprend le métier que personne ne<br />

sait. »<br />

Le jeune homme se m<strong>et</strong> en route à <strong>la</strong> recherche de l'horrirni'<br />

qui pourra lui enseigner le métier que personne tic sait. Un joui',<br />

mourant de fatigue <strong>et</strong> très triste, il s'assied sur un tronc d'arbre<br />

renversé le long du chemin, Une vieille femme vient à lui <strong>et</strong>, lui<br />

dit (le quel 'èté il faut aller. Il arrive ehis quatre géants, qui lui<br />

offrent (le lui apprendre le métier que person ne ne suit. Trois<br />

jours de suite, ils le battent, <strong>et</strong> ils le m<strong>et</strong>tent ensuite ii. <strong>la</strong> porte, rut<br />

lui disant qu'il a appris le métier (2).<br />

(I) Cs. Mijatovicz, Foc, cil.<br />

(2) C<strong>et</strong> épisode bizarre doit être rappu'och( dii conte turc rl'.t<strong>la</strong> <strong>la</strong>le}n, ou le<br />

jeune homme,<br />

fi qui le u t ev il clit de lu t I'u' avec lui, ne lui résiste pas <strong>et</strong> se <strong>la</strong>isse<br />

battre uontniiic plâtre. - Dans le conlo p<strong>et</strong>it-i'usSieui ilti t ;onver'nelnl'nt de Poltava,<br />

cité »IL §'J, 0kb nui liai pas lui jeune hmm,' il fait mieux. voyant qu'au lien un<br />

ftmdt'e (lu bois, i'omin,, il In' lui u ordonné, In' fainéant qui lui u ('tu' n'oi)!In s'est

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