- l2() - SECTION Il! TJII::oI-)oRE IIENFEV ET M. .JOsi: pij B1:DIEII SUR L'ORIGINE PREMIF' RI: DE NOTRE CONTE f<strong>la</strong>ns <strong>la</strong> partie de son Introduction au Panichatantra. consacrée au COIItC du Magicien <strong>et</strong> SON apprenti ( 167), Benfey cherche à motiver, par l'examen du conte en lui-inènie, sa thèse de l'origine boudd hique. bique. « Ce combat de l'apprenti magicien contre les maîtres « Mans le dddhi-Kiir] semble, dit-il, procéder originairement <strong>des</strong>- « diverses luttes dc maqie (Zauberkœmp/en) entre les saints bond- « dhistes <strong>et</strong> brahmanistes, que rapportent les légen<strong>des</strong> <strong>des</strong> l3oud-
- 121 - mations contre son apprenti, <strong>et</strong> <strong>dans</strong> lequel il perd finalement <strong>la</strong> vie (I) ? * ** Nous n'avons donc rien à objecter quand M. Joseph llidier, <strong>dans</strong> son livre <strong>Les</strong> Fabliaux, rej<strong>et</strong>te l'idée de flentey, <strong>et</strong> se refuse à Voir, <strong>dans</strong> le Magicien <strong>et</strong> son apprenti, (les « (lolirlées bouddhiques » () Mais, regardant les choses de haut <strong>et</strong> de loin, M. Bédier n'a pas mis à nu cc qui est, cri réalité, l'erreur de Benfey ; il censure, ii. vrai (lire, une thèse que Be.rifey n'a jamais soutenue. Après avoir traduit, assez peu exactement le passage de Benfey que nous avons rapporté (3), M. Bédier procède à une exécution sommaire « On nous perm<strong>et</strong>tra, dit-il, (le demeurer sceptique « le don de niétaniorphose est le privilège le plus élémentaire de « tout sorcier, indien ou européen, <strong>et</strong> <strong>la</strong> Canidie dFlorace s'en se- « rait fait 'un jeu. » On nous perm<strong>et</strong>tra, à notre tour, (le faire une p<strong>et</strong>ite remarque. l3enfev, <strong>dans</strong> le passage censuré, a parlé de « luttes de magie » (Zaberk(enp/c'), <strong>et</strong> ce<strong>la</strong> à propos tics combats que se livrent, <strong>dans</strong> le Magicien <strong>et</strong> son apprenti, deux personnages se métamorphosant, prenant coup sur coup toute sorte de formes. Il n'a pas dit un mot du « don de métamorphose s, <strong>et</strong> jamais il n'a prétendu (tue l'idée d'un pareil « don » 54'iïtit Une idée spécialement bouillhique ou, si l'on veut, spécialement indienne. M. Bédier envoie donc sa CanaJie enfoncer une porte ouverte. Oui, J3onfey s'est trompé ici, mais non de c<strong>et</strong>te façon grossière on l'a vu. C'est d'une tout aiiti façon que trop souvent il exagère le rôle du bouddhisme <strong>dans</strong> l'histoire <strong>des</strong> <strong>contes</strong> asiatico-européens. Mais cc serait être souverainement injuste que de résumer <strong>dans</strong> ces exagérations toute son oeuvre : si l'on considère l'ensemble de ses travaux, on peut dire que, <strong>dans</strong> les étu<strong>des</strong> folkloriques, l'action de i3enfey a été scientifiquement bienfaisante ; elle (1) Benîav, qui renvoie cri premier lieu au livre d'Eui.èrie Burnouf, renvoie au ssi à un travail d'An ton Sclucfn er, I.rb,'n <strong>des</strong> lin ddho, qui aurait é publié danș les .Ih'm»ircs de I ',leadrmie d' &i inl-P,lersboui'q par divers saian!S, 1- 851, VI, 260. - Malgré toutes nos recherches, aidées de l'obligeant concours de bibliothécaires- (le <strong>la</strong> !Iiluliothèu1ue Nationale, il nous ii été impossible de trouver c<strong>et</strong>te Vie du Iloudlia. 2) t" édition, 1893, p. 122. (3) M. Bédier traduit le Zauberlmp/i us luttes Je magie s) (le Benifey, par le simple mot a conflits » ; CC (1111 fausse le sens général dus passage cité.
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