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Les Mongols et leur pretendu role dans la transmission des contes ...

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-6-<br />

PREMIERE PARTIE<br />

LE CONTE DU MAI.IICIEN ET SON APPRENTI<br />

H ,. CHAPITRE PREMIER -;<br />

LE CONTE DANS LE LIVRE MONGOL<br />

L'Introduction du Siddh.i-K(tr commence par le conte suivant,<br />

dont nous avons sectionné le résumé par <strong>des</strong> chiffres, en vue de<br />

ra,pprodhemenfs ultérieurs avec (les <strong>contes</strong> indiens ou autres (1)<br />

1. Dans un royaume de l'Inde habitent sept frères, tous magiciens.<br />

L'aîné de deux prince-,, fils d'un Khan, vient les trouver potin'<br />

apprendre <strong>leur</strong> art; mais, au bout de sept ans, les magiciens ne lui<br />

ont as ncore donné <strong>la</strong> «ciel' de <strong>la</strong> magie». lie cad<strong>et</strong>, bu apportant<br />

un jour <strong>des</strong> provisions, j<strong>et</strong>te à <strong>la</strong> dérobée un regard par <strong>la</strong> fente d'une<br />

porte, <strong>et</strong> voilà que tout d'uni coup il se trouve en possession de<br />

c<strong>et</strong>te «clef de <strong>la</strong> magie ».<br />

2. <strong>Les</strong> deux frères s'en r<strong>et</strong>ournent <strong>dans</strong> <strong>leur</strong> château. Alors le<br />

plus jeune dit à <strong>la</strong>iné que, d,Ye l'écurie, il Ye a un excellent.<br />

cheval: « Oonduis-le à <strong>la</strong> bride <strong>et</strong> va le vendre; mais ne va pas du<br />

côté <strong>des</strong> sept magiciens. » Or, le cheval, c'est le jeune priuuu:e,<br />

lequel par magie prend c<strong>et</strong>te forme.<br />

Au lieu de suivre les instructions de son frère <strong>et</strong> de conduire le<br />

cheval à, <strong>la</strong> bride, l'aîné le monte, <strong>et</strong>, presque aussitôt, «par suite<br />

de <strong>la</strong> force d'habitude (le l'unr-hautement » (in Folgc der (,ewohnheitr-<br />

,naeht <strong>des</strong> Zauber.$), il se voit amené devant <strong>la</strong> maison <strong>des</strong> magiciens<br />

<strong>et</strong> ne peut forcer le cheval à revenir sut - ses pas. 11 se décide<br />

alors à[vendre le cheval aux magiciens <strong>et</strong> le <strong>leur</strong> offre. <strong>Les</strong> magiciens<br />

reecnn'aissent que c'est un cheval enchanté <strong>et</strong> se (lisent: « Si tout<br />

le monde peut ainsi apprendre <strong>la</strong> magie, c'en sera fait de <strong>la</strong> considération<br />

<strong>et</strong> de l'admiration qu'on n pour nous; nous achèterons donc<br />

le theval <strong>et</strong> nous le tuerons. » ils l'achètent, en fft, un bon prix<br />

<strong>et</strong> l'enferm,ent <strong>dans</strong> l'écurie.<br />

3. Le moment de le tue!- étant venu, ues magiciens le font sortir<br />

en le tenant bien, pour qu'il ne vienne pas à s'échapper. Pendant<br />

ce temps. le cheval dit: « Si seulement, pour que je puisse Opérer<br />

rua transformation, il se trouvait là UI! être vivant! » Et, ait<br />

instant, il aperçoit un poisson qui nage &ns l'eau. Aussièt il se<br />

(I) B. JÛLr., Kalmuek,sehe JJa'rchen. Die .31,u'rehen <strong>des</strong> Siddlun-KSr (Leipzig, 1861l),<br />

P. 1 <strong>et</strong> suiviuntes. - C<strong>et</strong>te traduction, faite d'après tin manuscrit iuieoiul>l<strong>et</strong>, ne<br />

comprend que l'introduction <strong>et</strong> les treize premiers nuntes. D. Jiiu.» a donné plus tard<br />

les neuf derniers <strong>contes</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> conclusion (ilongolise/ue MrcFren, Innsbruck, i8G8).

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