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Les Mongols et leur pretendu role dans la transmission des contes ...

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33 -<br />

du Ve<strong>la</strong>y <strong>et</strong> <strong>dans</strong> une grande partie <strong>des</strong> <strong>contes</strong> simi<strong>la</strong>ires, ce trait<br />

merveilleux n'existe pas, <strong>et</strong>, quand le jeune garçon va dire à son<br />

père comment celui-ci pourra le reconnaître, il le fait sous sa<br />

forme naturelle. Mais certains <strong>contes</strong> (le c<strong>et</strong>te même branche sont,<br />

sur ('C point, semb<strong>la</strong> ;lu N)ilte lues tamoul, <strong>et</strong> riotanimnc'iiit. Ufl conte<br />

tatare de <strong>la</strong> Sibérie méridionale, dont il sera intéressant de résu -<br />

mer tout l'ensemble (1)<br />

Un jeune garçon est amené par son père à un moelle (docteur,<br />

personnage religieux musulman) pour être instruit avec dix autres<br />

écoliers qu'a déjà le mnoni<strong>la</strong>, « Si, au bout de trois ans, tu<br />

reconnais ton enfant, tu pourras le reprendre; autrement, il ln'appat-tiendra.<br />

» Pendant les trois ans, Le jeune garçon apprend toute<br />

sorte d'arts, si bien qu'il surpasse soit Le dernier jour'<br />

les trois ans étant arrivé, il .sc traiesforme ce mouche <strong>et</strong>s'envole vers <strong>la</strong><br />

maison natale pont- aller (lire à son père comment celui-ci pourra<br />

le reconnaître parmi ses camara<strong>des</strong>: s Nous serons, tous les onze,<br />

transformés cil oiseaux. Moi, je battrai <strong>des</strong> ailes. »<br />

Le père l'ayant reconnu, le moul<strong>la</strong> dit.: « Ton fils s 'est fait reconnaître<br />

lui-même. » Et il change Ses onze écoliers en onze jeunes<br />

gens, tout sernblnlik. Le jeune garçon se frappe du doigt <strong>la</strong> bouche,<br />

<strong>et</strong> le père dit: « Colui-ci est mon fils. » (2)<br />

Revenu à <strong>la</strong> maison, le jeune. garçon se transforme en cheval<br />

<strong>et</strong> dit à son pète (le l'aller vendre, Le moulin offre un plus gins<br />

prix qu'ut! autre cha<strong>la</strong>nd, <strong>et</strong> le cheval lui est vendu. Enfermé <strong>dans</strong><br />

l'écurie (lu moulin, le cheval aperçoit un trou <strong>dans</strong> <strong>la</strong> muraille; il Se<br />

u'hange en oiseau <strong>et</strong> s'échappe par ce trou. Aussitôt le moul<strong>la</strong> se<br />

change en un autre oiseau <strong>et</strong> se m<strong>et</strong> à sa poursuite.. ['uns le jeune<br />

garçon se j<strong>et</strong>te daims l'eau, où il devient une p<strong>et</strong>ite perche, <strong>et</strong>, le<br />

moulin devient un broch<strong>et</strong>. 1)c nouveau le jeune garçon se change<br />

en oiseau, <strong>et</strong> il va se poser devant <strong>la</strong> porte d'un prince. La servante<br />

l'attrape, <strong>et</strong>, qwLu(l il est <strong>dans</strong> <strong>la</strong> maison, il reprend sa forme natu<br />

relIe.. I,» fille du prince lui demande qui il est. A lors il 1u!i dû.<br />

qu'un moulIn ne tardera pas à venir. « Je vais me changer en anneau;<br />

in<strong>et</strong>smoi à toit » [,Suivent <strong>des</strong> explications assez obscures sur<br />

ce qu'elle devra fa ire quand le mou lia viendra demander l'an tic iii j -<br />

1) W. IIÀÎ,Lo pv, ha'. u'tt. (a ioule n ,ti n'u'ui'iili chez lis 'fi l;ires du Clic lIa<br />

,%oni , ait nord lie <strong>la</strong> ville de 'I'iva î toii vo.r,ie.nwnt de Totuolsk, sur l'lrt ycii, affluent<br />

ilo tUb>. <strong>Les</strong> Tatares du' i'u'Uu' i'gictt sont <strong>des</strong> muiilinan, qui ont, été (ti'iiUiM<br />

lirigii'nups fanatis's 11111' lis dc'iu'ui's d' ltokluat'a ù- W. ilsuut, r, o». eu'. pui. 13-11).<br />

- in iuuluci' iii' <strong>la</strong> iiiiistilimme (lions ni' disons puis, loin u'ntuiidii, de<br />

l'origine liu'citii('ru') (le ii' i'iutie tatare, c'est lut semililv lsurt' qu'il joint ii noire<br />

couic i'l iiui n'est alu Ire qu'unie lug,'inlu' inusuhinuiuic, se Ir-ut iiiit flii<strong>la</strong>flhiflCitf tans<br />

ta ('hrouuîquu' de l'hist uu'ieu arabe 't'uulutu ri (né en $39, mort en P22, t. 1, p. i i te lui<br />

ti'ad tir tin n I I 55'- t S'7 î) fa i(i liai' M. Il. ZoTxiB1tG d'ut i i'' in u' version persu n C. -<br />

Voir aussi lu' ii" 343 (lu îasi' ,u lu' Vi de <strong>la</strong> 1h b Iw#rumj h us iii'» atilu'U?'» asahi'» de<br />

M. Vi(;roiu Cuisuuui (Liège, 1902).<br />

2) On se t'appelle i l lie, dutuus rer<strong>la</strong>ins <strong>contes</strong> dc Ituussie. se t'eiurontre ugalcinent,<br />

d'après Potaikirio, <strong>la</strong> transformation <strong>des</strong> icolbrs en jeu tics gens se ressemb<strong>la</strong>nt<br />

ilisiul niflen t.<br />

3

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