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Les Mongols et leur pretendu role dans la transmission des contes ...

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- 53 -<br />

accepté pal le seigneur qu'il a rencontré (le magicien), il r<strong>et</strong>ourne<br />

sa veste ou sa jaqu<strong>et</strong>te, se m<strong>et</strong> de nouveau sur le chemin du<br />

seigneur, <strong>et</strong>, quand celui-ci, qui ne le reconnaît pas, lui demande<br />

de nouveau s'il sait lire, il répond non. - Dans un second coule<br />

bas-br<strong>et</strong>on (1), Ewenn Congar, comme s'il avait prévu l'aventure,<br />

s'est fait faire, avant de se m<strong>et</strong>tre en route, un vêtement noir<br />

d ' unii rôté <strong>et</strong> b<strong>la</strong>nc de l'autre, <strong>et</strong> c'est ce vêlement qu'il r<strong>et</strong>ourne.<br />

Enfin <strong>dans</strong> un conte is<strong>la</strong>ndais (2), à <strong>la</strong> seconde rencontre, le<br />

magicien demande à Sigurdr si ce n'est pas lui qui, <strong>la</strong> veille,<br />

disait savoir lire <strong>et</strong> écrire, <strong>et</strong> Sigurdr répond « Ci' n'est pas<br />

moi ; c 'est mon frère Siggy. » Et il fait l'ignorant.<br />

§6<br />

LE JEUNE HOMME ENTRE COMME APPRENTI CHEZ LE<br />

MAGICIEN AFIN DE POUVOIR ÉPOUSER LA FILLE DU ROI<br />

Nous arrivons à un szroii t de <strong>contes</strong> (lui n'a jamais été examiné<br />

d'une manière spéciale : lièiuihold Kœhler, en 1873, l'a simp]eunent<br />

indiqué en citant les deux seuls <strong>contes</strong> (avar <strong>et</strong> italien) qu'il<br />

pouvait connaître alors (3) .Nous avons l'avantage de venir plus<br />

tard, <strong>et</strong> (les documents nouveaux, - notamment de précieux <strong>contes</strong><br />

arabes inédits, - nous perm<strong>et</strong>tent de traiter ce suj<strong>et</strong> un peu t<br />

fond.<br />

Pour (lUt en saisisse bien l'intérêt, nous serons obligé de<br />

rompre ici ordonnance générale de notre travail, <strong>et</strong> d'anticiper<br />

sur les § 7 <strong>et</strong> suivants de c<strong>et</strong>te étude.<br />

Voici d'abord, c<strong>la</strong>ns son ensemble, ce conte arar du Caucase<br />

dont nous avons donné un passage au § 3:<br />

Un jeune homme, gardeur de veaux, excédé de sa pauvr<strong>et</strong>é, force<br />

sois à aller demander pour lui <strong>la</strong> main de <strong>la</strong> fille du roi.<br />

Quand le bonhomme fait en tremb<strong>la</strong>nt sa demande, le roi lui répond:<br />

« Peu m'importe que ton fils soit un gardeur de veaux: s'il se<br />

montre plus habile <strong>et</strong> fait <strong>des</strong> tours d'adresse mieux que les autres<br />

hommes, je lui donnerai ma fille. » Aussitôt le jeune homme, prenant<br />

(I) E-M. luzel, <strong>contes</strong> popu<strong>la</strong>ires de <strong>la</strong> /iasse-Iir<strong>et</strong>alrnc (Paris, 1887), t. li, p 80,<br />

£u'en,i 'ui!jro.<br />

(2) .deliiic llittershaus, i)ie peuisl,':ulïxchen r'ulkseurrchen (Halle, 1902), n' 4.<br />

(3) Voir-, i<strong>la</strong>mis les Kleineire ."'ciiri/hn, I, p. 57, le passage du compte-rendu (les<br />

Auarisrlir i.rIe (conte de OFwï). auquel M J. BoIte, en 1898, mi ajouté le conte<br />

serbe.

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