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Les Mongols et leur pretendu role dans la transmission des contes ...

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syriaque de Mésopotamic, c'est k prétendu Egvptieii, qui n'est<br />

Ufl<br />

atti qu'un démon ; <strong>dans</strong> le conte grec de Syra, c'est. à un démon<br />

il éguisé. Ce démon a donné au roi <strong>et</strong> à <strong>la</strong> reine une certaino<br />

porrine qu'ils doivent se partager l'Egyptien <strong>leur</strong> a donné une<br />

npotion le Moglirébin, à chacun un certain bonbon (1)<br />

Dans les trois <strong>contes</strong>, ce surit (le sages conseils qui sauvent<br />

le jeune homme du sort qui le nienace. Dans le conte arabe <strong>et</strong> daiis<br />

le cotite grec, ces conseils lui sont donnés par une jeune fille<br />

qu'il trouve pendue par les cheveux (ce singulier détail est le<br />

liléIfl( , . ici <strong>et</strong> là) <strong>dans</strong> <strong>la</strong>. maison du magicien ; d ans le conte<br />

syriaque, par un jeune lioiniinc', que h' magicien a enicha îité.<br />

l);inrs les trois coules, aussi, le jeun' Immune a reçu, du magicien<br />

n ri (lit (I ('nioni, l'ordrene de lire ou (I ' j ne ni Ire P° e un (U u rcertain<br />

I ivu (un livre de rinagie) Le conseil (lui lui est donné il. ce<br />

suj<strong>et</strong>, c'est de faire l'ignorant <strong>et</strong> de dire n'avoir lias ('ùinpris Un<br />

(1 'il rapprochement. curieux est fi faire entre le conte arabe il' Egy pte (du<br />

I vpe dit Jhiqieieid <strong>et</strong>. le conte indien du district de Mii'zripti'ir Id 1<br />

type de l'Ogre)<br />

çi té lii lis liant '1 '011 I li. u) ii l'occasion du conte santal : Le Mogli réltin, ou b<br />

,qi,/h,u, quand il t'inmi'rie chez lui l'enfant qui lui a é In) vent liv ré, s'assurer ni<br />

c'est bien celui qu'il avait en vue : il s'aperçoit ainsi, <strong>dans</strong> le conte arabe, qu'on<br />

lui il donné, ail lien titi intelligent, soit qui ne l'est pas buis lu<br />

conte<br />

in tien il 1 ét'on vie que le jeu n e garçon n'est pas le fils du roi, mais "IL<br />

enfant iii' caste jrifti'ieuire.<br />

Voici ' p assage du coule arabe : K Le Mogli ri"bin prend l'en fan t par <strong>la</strong> ma in 1-1<br />

s'u'ni va. Il 11111 relie <strong>dans</strong> le mon I agri es jusqu'à in id I puis il iii, h l'enfan t : t Et-ce<br />

ii' tu II'iiS ni taira, ni soif ? a Le garçon répond : « Nous avi ils rua rchi) toute une<br />

l'ini-journée, <strong>et</strong> je n'aurais ni failli ni soif t Auisitùt le Moghruliiui le ramène<br />

t 's. son père cl(lit h celui-ci n Non, ce n'es t mon fils o i né n. Le roi donne<br />

lCiS<br />

airs ['itiné <strong>et</strong>, sur <strong>la</strong> route, le Moghrébin adresse au jeunegarçun <strong>la</strong> question qu'il<br />

irai t adressée à son frère. I.e jeune garçon répond : Si lit faim <strong>et</strong> soif, j'ai<br />

failli <strong>et</strong> soif aussi. - C'est ce<strong>la</strong>, dit le Mugi tréhi n tu es bien mon fils<br />

I (arts le conto indien, le roi dort ne au nfti l'un I hou <strong>des</strong> den-, fils jumeaux<br />

l'un dhob ï ( I ditru' I tiss<strong>et</strong>i r). qui sont n.s le ruèinie jour que ses fi in h titi. Le si'id lion<br />

'ni mille l'enfant t cllui dit : « Si je prends le chemin le plus court, j'atteindrai mon<br />

ct'iniitnige ait le six mois ; mais j'aurai à traverser <strong>des</strong> jungles dangereuses.<br />

Le chemin le plus long est h' plus sûr mais ce serait un voyage d'un an. Quel<br />

chemin faut-il choisir ? t L'enfant choisit le plus long, <strong>et</strong>, lit le contenir hindou,<br />

le sibdhou reconnu[ a insi que ce n'tai t pas un A'xha (ripa horu mie de <strong>la</strong> caste <strong>des</strong><br />

guerriers), pari' (pie s'il en avait é I é, il ni 'au n'ai t pas eu pour do lit rrngle. Le<br />

il Itou ramè ne di ni' l'enfant au roi, eu le menaçant (le sa ruaI t lie t ion ni, c<strong>et</strong>te fois,<br />

il rie lui (bonite pt I fils promis. Le roi est bien forci) de le lui donner, <strong>et</strong> le<br />

choix (hiC le jeu t ii un n 'u' f iil sans hésitation (lu chemin le plus court, Montre Ire au<br />

sàdliou qu'il n'est l°'5 rie basse caste.<br />

Si l'on est familier u i'ee <strong>la</strong> collection t i' iti in, on se rappellera ici nu cuti te<br />

allemand de <strong>la</strong> région (lu Mai u (variante du n' 12'), <strong>dans</strong> lequel mi l'ai, après<br />

tiroir pronluis, <strong>dans</strong> une ciu'cr)nstan'e critique, h titi un'stét'iu'ux (le lui<br />

donner sa fille, essaie do substituer à l it princesse d'abord <strong>la</strong> fille (lit roc lier, qu'il<br />

a fait vètir royalement, puis; <strong>la</strong> fille dut gardeur d'oies. Mais l'urne cl l'autre trahisseul<br />

par <strong>leur</strong>s réflexions <strong>leur</strong> basse naissance.

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