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Les Mongols et leur pretendu role dans la transmission des contes ...

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!IuC doit demander le brahmane, père du serpent). Le roi se m<strong>et</strong><br />

è, riro <strong>et</strong> dit è <strong>la</strong> bonne femme qu'il y consent, à condition que le<br />

prétendant construise, de sa maison au pa<strong>la</strong>is, un pont de perles <strong>et</strong><br />

de pierres précieuses. En un instant, <strong>la</strong> chose est faite. Ensuite le<br />

serpent doit bètir un pa<strong>la</strong>is puis beau titie celui du roi. ('t enfi<br />

décorer <strong>et</strong> meuhiem' cc nouveau pa<strong>la</strong>is plus mnagmmifiqwun'ul que ne<br />

[était l'ancien (1).<br />

Dans ce conte, ('onune (usilsu1d(n, ce que le roi exige du<br />

prétendant, c'est quelque chose de positif, dc palpable, d'ut iJiaire<br />

construire en rien de temps un château, un polit merveilleux.<br />

- [bimis les deux <strong>contes</strong> blidéens <strong>et</strong> <strong>dans</strong> les autres <strong>contes</strong> du<br />

même groupe, ce qu'il demande est quelque chose d'imprécis <strong>et</strong><br />

d'ail<strong>leur</strong>s de nature ii satisfaire seulement <strong>la</strong> curiosité: faire<br />

voir le prodige <strong>des</strong> prodiges, se montrer plus habile <strong>et</strong> faire<br />

(les tours d'adresse mieux que les autres hommes, <strong>et</strong>c.<br />

Evidemment, c<strong>et</strong>te seconde forme est une forme secondaire,<br />

postérieure itl'autre ; mais elle n'en est pas moins intéressante.<br />

Commue <strong>la</strong> prcmiére, elle existe <strong>dans</strong> l'Inde, où, jusqu'à présent<br />

nous ne l'avons rencontrée qu'affaiblie <strong>et</strong> combinée avec le thème<br />

du Maqi&m ci son apprenti tout seul (sans l'adjonction du<br />

thAlne (le <strong>la</strong> Demande en mariage) : nous rappellerons Ce conte<br />

du Nord mie l'Inde (ire partie, chapitre 2d, B, a <strong>et</strong> d), où un<br />

roi, passionné pour les spectacles de toute sorte, ordonne à son<br />

vizir de lui faire voir quelque chose qui l'amuse vraiment Ce<br />

qui détermine le vizir à m<strong>et</strong>tre son fils en apprentissage chez<br />

un halsdf (confiseur) magicien. A <strong>la</strong> fin <strong>des</strong> transformations,<br />

le roi voit tout d'un coup devant lui le fils de soitvizir, <strong>et</strong>,<br />

bien IJUe le conte ne le lise pas, il reconnaît sans nul doute<br />

que le jeune homme l'a fait assister à un spectacle extraordinaire.<br />

Ainsi que nous l'avons déjà fait remarquer, il n'y a pas ici de<br />

demande en mariage ; il n'y n même pas de princesse à marier.<br />

La jeune fille que le fils du vizir épouse finalement, c'est <strong>la</strong><br />

fille du magicien, <strong>la</strong>quelle lui est venue en ai(le, pendant qu'il<br />

était en captivité.<br />

(1) Dans <strong>la</strong> •'in/uisana dt'dIruua/'d, où le prétendant est un génie céleste, un gandhurra,<br />

condamné pour ses fautes à renaitie chez les hommes sous forme animale,<br />

<strong>et</strong> qui mi gardé sa puissance snrhmmnntini', le roi lui (lit s Si tu as une vertu<br />

divine, entoure <strong>la</strong> ville d'un mmii' ,le cuivre, cL bâtis-moi un pa<strong>la</strong>is présentant les,<br />

trente-mieux signes de <strong>la</strong> perfection.

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