- 31 - grinations Vers <strong>des</strong> pays lointains, autres que le Ve<strong>la</strong>y, le conte indien, mainte fois, a très bien supporté le voyage (1). * ** Dans notre conte du Ve<strong>la</strong>y, le personnage auquel le père confie son fils est un « bourgeois », expression paysanne pour désigner quelqu'un qui n'est pàs paysan, <strong>et</strong> c'est ce bourgeois lui-même, - en réalité un magicien, - qui propose au père de prendre chez lui le jeune garçon pour que celui-ci ne devienne pas un « vagabond ». Dans les autres <strong>contes</strong> appartenant à c<strong>et</strong>te première branche, c'est, en général, le père ou <strong>la</strong> mère qui se m<strong>et</strong> t <strong>la</strong> recherche d'un maître pour son fils. Souvent, le magicien est désigné immédiatement comme tel parfo il n'est autre que le diable. Nous étudierons J)lflS loin un groupe de <strong>contes</strong> <strong>dans</strong> lequel c<strong>et</strong> être malfaisant est présenté d'une façon toute particulière § 2. LE Fil S, MÉT AMOIIPIIOSÉ PAR ii: MAGICIEN, DOIT TI1E RECONNU PAR SON PÈRE Un trait Cùfliitfl à <strong>la</strong> plupart (les <strong>contes</strong> qui n ppar tien ricn à <strong>la</strong> première branche, (le c<strong>et</strong>te fammiille, trait qui se trouve <strong>dans</strong> le conte du Ve<strong>la</strong>y, - c'est le trait du jeune garçon métamorphosé par le magicien son maître, <strong>et</strong> IUC le père doit reconnaître <strong>et</strong> choisir parmi d'autres jeunes ga r ç o ns, également mnébunoiptmosés L'explorateur russe, feu Gr. N. Potajiine, <strong>dans</strong> un travail diffus <strong>et</strong> souvent bizarre, mais où il y n de bonnes choses t prendre, a dressé <strong>la</strong> liste de ces transformations, telles qu'elles se présentent <strong>dans</strong> les <strong>contes</strong> russes proprement dits (e grands russes») <strong>et</strong> <strong>dans</strong> les colites « p<strong>et</strong>its-rassiens » 011 ruthènes (2). Il a noté j 'Si, dais li conte titi \e <strong>la</strong> V, l'mpiru]i' de lit est j neomn pIe t, on se m'appelle 011e parfois, illins I limite mnmnim, m<strong>et</strong> épisode est, altéré nu il disparu. - Quant ii lipisoil de 1e leq.aic. nous reilmiil Lierons plus loin une altération aiiiilugue <strong>dans</strong> les <strong>contes</strong> riciici lus cmi lIassi-Iliitame, cri Ir<strong>la</strong>nde, cii Norvège.. (2) Cc liing travail a'mtt publié iliis <strong>la</strong> m Revue t lmnogiaphiqiic musse (Itimûe Obn:rGi J cL vol. X V, \lmisenu , 1903, j vrai sous ti <strong>et</strong> ;,i(;). t. I 's in-Aosseur mie <strong>la</strong> ligues vi vaui t es nous ce rendu le service dc nous en uiuiiiiei oralelient connaissance,
3 les suivantes: en pou<strong>la</strong>ins, en oure oit loups, en chiens, en béliers, on pigeons, en cygnes, en coqs, en éperviers. Quelquefois les jeunes gens ont été transformés en Vieux marchands, en vieux mendiants avec <strong>leur</strong>s besaces, en jeunos filles <strong>et</strong> même en jeunes gens, tout semb<strong>la</strong>bles entre eux. Ail<strong>leur</strong>s qu'en Russie, <strong>la</strong> transformation <strong>la</strong> puis fréquente Parait étie eu oi'ieeox : CII pyrops, comme dalle le conte ' lu Ve<strong>la</strong>y (<strong>contes</strong> géorgien, p011)i(ais. wende de <strong>la</strong> Lusace, conte le <strong>la</strong> I tante- lire<strong>la</strong>gne (I) ; - - en vo<strong>la</strong>illes 'onte (le <strong>la</strong> fiasse-Itr<strong>et</strong>agiic <strong>contes</strong> siuilien () ; - en corbeaux (conte ('roate de \rzlilI conte italien de <strong>la</strong> Basilicate, secnd conte weiiilc (3) ; -- Cil oiseaux itou Spéciflès (sctsntl conte dr <strong>la</strong> I <strong>la</strong>ute-ftr<strong>et</strong>a2iie, conte allemand de <strong>la</strong> \Vcstphalk conte serbe. Conte tatare de <strong>la</strong> Sihérc niéri: I ioiiale) (4) * ** f<strong>la</strong>ns les t'entes indOns résumés ci-<strong>des</strong>sus. Oit le pète coufu' aumagicien ses deu x [ils, pour reprenil Ici l'unau bout (I '(Lii certain temps. le Iii il i t i ('ii lIC lité ta iii 011 ihose pas les leu x J:' ii u es gai'çOilS : car, s'il le hiisait, il pourrait craindre qui le choisissant au hasard, mît <strong>la</strong> ni:un sur celui dos deux que le ivagit'lcii voudrait garder pour Il. (''ed par il'autres inoyciio qu'il cherchera à égaler le choix du l'l'e. ('e t'lioix n'aura iloi pas itioiiis à être dirigé que <strong>dans</strong> les <strong>contes</strong> examinés préi'éil'niilIeuIt aussi le plus intelligent <strong>des</strong> deux fils se rendra-t-il. lui aussi, tuln'plieinent ;uIpis c!; sen père pour le consulter. L'un de (es colites juliens, le cont'' tamoul, ii 'c'ttc' paricu<strong>la</strong> rite exce!leu te que, pour aller parler à son père le hères 'nie[ à profit <strong>la</strong> sca'Ftc? magique qu'il vient il'auqitèi'ii', 't se trIS. forme eut oiseau, afin d'abréger les distances. iauis notre ide (1 MAI,.1ÛRr \VARI)ItÙl', lieurqi(iii Jef/ Tah's(l.oIidr. s. lSOi) p. 1. - h. W. P,lnisel,,' l'(,fkXln!Ji'n uni! Il., e lie,, j',,'rl ii,, 153f) i, . I lu. - Ena. \J ii,:sr lIT. 1l'cn,ltxe/, .S'eiqi'n , .11.,,,-/e'n. 1 ritz, 1550. p. 233 Au,. 0Kv ii, f"ini. ii'' fille cii g luini' (l'iIl'iS, 1901, p. 3. ( 2 ) F. NI. !,rzv,., f.,' .1/itq ri en e! in I,! dz, (s 1' lin lien n il,' in ,S'neu'c g q ii,' du V,u sic,' I 553). - G. Pi rai;, Fia 0e. .\iief ft (' hure',,, (j T III lu tISI I 1hi 'nui', e :;2, <strong>et</strong> 01m i'',uin e .Vurellr' su;,lmiu' Peh'grte, I)). n' f. Cli F' S. hi,ir,i Saqen 11m! .1/.crehu'n tic,' ,",'iirlslnren, vil. Il (1.'ipzi, 153)>, ii' 109 1) . C' iti 'iii EIT, .'(,jr''!l,ne pnpolnri iii, lia t,' (Turin, 1573), Il' G3. - 1. \ECK ENSI luT. ) lIerai' ,le.'z leadiio;i.'z jtiiin<strong>la</strong>iri'. l557, ). :111. - - h:,,,/''r und ii,ii'e/i iii,' iiit5le,' Gril tun, 'r' (il. (Cil liiigi',i 1537), ns. - :. l ujani' C,', S,'rlj,un b'i 187,1'. 1k-li, 't' J,, ,i,I i' ,' , 213. - - \\ 1h Ii(..rYt, I',',,bi',i ,/el I ,/i.4, 1/cia! ne iI''r (u Mile!, ,5!a'mnu' ,S'hd-Sil,u',ens, uu il ist-1','h't'shinuirg, I572, , i:;,
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