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Tchernobyl : Évaluation de l'impact radiologique et sanitaire

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égaux ou inférieurs à 0,1 Bq/l <strong>de</strong> 1987 à 1990 (EC94), lesquels ne suscitent pas<br />

<strong>de</strong> préoccupation dans le domaine <strong>de</strong> la santé. La concentration d’activité dans<br />

l’eau a sensiblement diminué pendant les années qui ont suivi l’acci<strong>de</strong>nt, en<br />

gran<strong>de</strong> partie du fait <strong>de</strong> la fixation du césium radioactif dans les sédiments.<br />

Seize ans plus tard<br />

Plus <strong>de</strong> seize ans après l’acci<strong>de</strong>nt, la radioexposition <strong>de</strong>s populations est<br />

principalement imputable à la consommation <strong>de</strong> produits agricoles contaminés<br />

par 137 Cs. À l’heure actuelle, la production se fon<strong>de</strong> sur les critères suivants :<br />

• Le niveau <strong>de</strong> contamination <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires ne <strong>de</strong>vrait pas<br />

entraîner <strong>de</strong> doses individuelles moyennes supérieures à 1 mSv par<br />

an.<br />

• La production <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>nrées ne <strong>de</strong>vrait pas impliquer un surcoût,<br />

que ce soit en termes économiques ou sociaux.<br />

• Même si les doses que certains grands groupes <strong>de</strong> population<br />

peuvent recevoir à partir <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>nrées alimentaires contaminées<br />

sont faibles, il conviendrait d’évaluer la dose collective <strong>et</strong> l’excès <strong>de</strong><br />

risque.<br />

En Ukraine, dans la plupart <strong>de</strong>s territoires contaminés, l’agriculture<br />

produit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires conformes aux limites fixées le 25 juin 1997, à<br />

savoir : 100 Bq/l pour les produits laitiers, 200 Bq/kg pour la vian<strong>de</strong>, 20 Bq/kg<br />

pour les pommes <strong>de</strong> terre <strong>et</strong> le pain. Actuellement, les niveaux <strong>de</strong> contamination<br />

du lait se situent autour <strong>de</strong> 50 Bq/l.<br />

Cependant, il existe <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s disparités dans la production ukrainienne<br />

<strong>et</strong> certaines exploitations agricoles privées continuent à produire du lait dont le<br />

niveau <strong>de</strong> contamination dépasse celui fixé par les nouvelles limites. C<strong>et</strong>te<br />

situation est due au pâturage <strong>de</strong>s animaux dans <strong>de</strong>s prairies contaminées <strong>et</strong> aux<br />

gran<strong>de</strong>s variations <strong>de</strong>s coefficients <strong>de</strong> transfert du césium (<strong>de</strong> 1 à 20) suivant la<br />

composition chimique <strong>de</strong>s sols. Certains experts prévoient que la fixation du<br />

césium dans les sols au cours <strong>de</strong>s quatre à huit années à venir suffira à prévenir<br />

une augmentation <strong>de</strong> la contamination <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires, mais d’autres<br />

prévisions semblent plus pessimistes (Sm00).<br />

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