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Tchernobyl : Évaluation de l'impact radiologique et sanitaire

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La tache <strong>de</strong> Kaluga-Tula-Orel en Russie, dont le centre se trouve<br />

approximativement à 500 km au nord-est du réacteur, s’est formée à partir du<br />

même nuage radioactif qui avait été à l’origine <strong>de</strong> la tache <strong>de</strong> Bryansk-Bélarus,<br />

par suite <strong>de</strong>s précipitations survenues les 28 <strong>et</strong> 29 avril. Cependant, les niveaux<br />

<strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> 137 Cs ont été plus faibles, en général inférieurs à 600 kBq/m 2<br />

(Ba93).<br />

En outre, indépendamment <strong>de</strong>s trois principales « taches chau<strong>de</strong>s », il y a<br />

eu, dans la plus gran<strong>de</strong> partie du territoire européen <strong>de</strong> l’ex-URSS, <strong>de</strong><br />

nombreuses zones <strong>de</strong> contamination radioactive où les niveaux <strong>de</strong> 137 Cs étaient<br />

compris entre 40 <strong>et</strong> 200 kBq/m 2 . Au total, on a compté initialement, sur le<br />

territoire <strong>de</strong> l’ex-URSS, environ 3 100 km 2 contaminés par 137 Cs, avec <strong>de</strong>s<br />

niveaux <strong>de</strong> dépôt dépassant 1 500 kBq/m 2 , 7 200 km 2 avec <strong>de</strong>s niveaux compris<br />

entre 600 <strong>et</strong> 1 500 kBq/m 2 <strong>et</strong> 103 000 km 2 avec <strong>de</strong>s niveaux compris entre 40 <strong>et</strong><br />

200 kBq/m 2 (US91).<br />

Les formes physico-chimiques sous lesquelles se présentaient les<br />

radionucléi<strong>de</strong>s déposés sont principalement les suivantes : particules <strong>de</strong><br />

combustible dispersées, particules produites par con<strong>de</strong>nsation <strong>et</strong> particules <strong>de</strong><br />

type mixte. La distribution dans la zone contaminée située à proximité du<br />

réacteur (100 km à 2 000 km). Les<br />

grosses particules déposées dans la zone proche renfermaient du combustible<br />

(U, Pu), <strong>de</strong>s éléments réfractaires (Zr, Mo, Ce <strong>et</strong> Np) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s éléments<br />

intermédiaires (Ru, Ba, Sr). Les éléments volatils (I, Te <strong>et</strong> Cs) sous forme <strong>de</strong><br />

particules produites par con<strong>de</strong>nsation étaient plus largement dispersés dans la<br />

zone éloignée.<br />

Le dépôt <strong>de</strong> 90 Sr s’est surtout produit dans la zone proche du lieu <strong>de</strong><br />

l’acci<strong>de</strong>nt, comme dans le cas <strong>de</strong> 239 Pu ; le seul endroit où la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong><br />

plutonium a dépassé 4 kBq.m -2 se trouvait à l’intérieur <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> 30 km dans<br />

la région <strong>de</strong> Gomel-Moghilev-Briansk (De98).<br />

À l’extérieur <strong>de</strong> l’ex-URSS<br />

La radioactivité a d’abord été détectée à l’extérieur <strong>de</strong> l’URSS dans une<br />

centrale nucléaire en Suè<strong>de</strong>, où il a été noté, lors d’une surveillance <strong>de</strong> routine,<br />

que les travailleurs étaient contaminés. On a pensé en premier lieu que la<br />

contamination provenait d’un réacteur suédois. Lorsqu’il est apparu que le<br />

réacteur <strong>de</strong> <strong>Tchernobyl</strong> en était à l’origine, les stations <strong>de</strong> surveillance situées<br />

dans l’ensemble du mon<strong>de</strong> ont entrepris <strong>de</strong>s programmes intensifs <strong>de</strong><br />

prélèvement d’échantillons.<br />

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