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Ce document numérisé est le fruit d'un long travail approuvé par le ...

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Le terme de tubu<strong>le</strong>ux <strong>est</strong> employé lorsque plus de 80 % de la tumeur <strong>est</strong> composée<br />

de tubes ramifiés (<strong>le</strong>s glandes norma<strong>le</strong>s du gros int<strong>est</strong>in ne sont pas ramifiées), étroitement<br />

tassés <strong>le</strong>s uns contre <strong>le</strong>s autres, sé<strong>par</strong>és <strong>par</strong> des quantités variab<strong>le</strong>s de chorion. La<br />

configuration généra<strong>le</strong> des cryptes <strong>est</strong> maintenue mais l'épithélium normal <strong>est</strong> remplacé <strong>par</strong><br />

un épithélium dysplasique int<strong>est</strong>inal.<br />

Le terme de vil<strong>le</strong>ux (figure 12A) <strong>est</strong> réservé aux tumeurs constituées à plus de 80 %<br />

<strong>par</strong> des digitations, centrées <strong>par</strong> un axe de chorion recouvert de cellu<strong>le</strong>s épithélia<strong>le</strong>s<br />

dysplasiques, dont la base <strong>est</strong> proche de la musculaire muqueuse.<br />

Le terme de tubulo-vil<strong>le</strong>ux concerne <strong>le</strong>s lésions faites <strong>d'un</strong> mélange de structures<br />

vil<strong>le</strong>uses et tubu<strong>le</strong>uses, chaque constituant formant plus de 20 % de la masse tumora<strong>le</strong>. La<br />

présence de végétations épaisses, contenant des structures tubu<strong>le</strong>uses, <strong>est</strong> autorisée.<br />

D'après <strong>le</strong>s données du registre des cancers de la Côte d'Or, 80 % des adénomes<br />

sont de type tubu<strong>le</strong>ux, 15 % de type tubulo-vil<strong>le</strong>ux et 5 % de type vil<strong>le</strong>ux. 5 % environ des<br />

adénomes évoluent vers l'adénocarcinome. La probabilité d'évolution vers <strong>le</strong> cancer <strong>est</strong><br />

d'autant plus importante que <strong>le</strong>s dimensions de l'adénome sont plus importantes et que <strong>le</strong><br />

degré de dysplasie <strong>est</strong> plus é<strong>le</strong>vé. La cancérisation des adénomes vil<strong>le</strong>ux (40 %) <strong>est</strong> plus<br />

fréquente que cel<strong>le</strong> des adénomes tubulo-vil<strong>le</strong>ux (22 %) ou vil<strong>le</strong>ux (5 %).<br />

Les adénomes tubu<strong>le</strong>ux (figures 12 B et C) ne sont pas tous polypoïdes. Il existe une<br />

catégorie d'adénomes appelés adénomes plans caractérisés <strong>par</strong> une surélévation de la<br />

muqueuse, à surface plane (80 %) ou déprimée (14 %), dont l'épaisseur n'<strong>est</strong> pas<br />

supérieure au doub<strong>le</strong> de cel<strong>le</strong> de la muqueuse norma<strong>le</strong>. L'architecture des adénomes plans<br />

<strong>est</strong> tubu<strong>le</strong>use dans pratiquement 100 % des cas. Le caractère adénomateux des glandes<br />

intéresse soit toute l'épaisseur de la muqueuse soit seu<strong>le</strong>ment sa <strong>par</strong>tie superficiel<strong>le</strong>, en<br />

é<strong>par</strong>gnant <strong>le</strong>s culs de sac glandulaires qui r<strong>est</strong>ent norma<strong>le</strong>ment espacés, tapissés de<br />

cellu<strong>le</strong>s norma<strong>le</strong>s. Tout comme <strong>le</strong>s adénomes polypoïdes, <strong>le</strong>s adénomes plans peuvent<br />

constituer une étape de l'évolution vers l'adénocarcinome colorectal.<br />

Les carcinomes colorectaux<br />

Caractéristiques macroscopiques<br />

Comme dans tous <strong>le</strong>s cancers de surface, l'aspect macroscopique réalisé <strong>par</strong> <strong>le</strong>s<br />

cancers colorectaux <strong>est</strong> une combinaison de végétation, d'ulcération et d'infiltration. La<br />

forme ulcérée et infiltrante <strong>est</strong> la plus fréquente, surtout dans <strong>le</strong> colon gauche. La tumeur<br />

mesure plusieurs centimètres, <strong>est</strong> arrondie, s'étend en largeur et peut atteindre toute la<br />

circonférence, en "viro<strong>le</strong>", sténosant la lumière. El<strong>le</strong> <strong>est</strong> constituée <strong>par</strong> une ulcération dure à<br />

la palpation, bordée <strong>par</strong> un bourre<strong>le</strong>t tumoral. A la coupe, la prolifération néoplasique <strong>est</strong><br />

blanchâtre, envahissant la <strong>par</strong>oi int<strong>est</strong>ina<strong>le</strong>, plus ou moins profondément, et en <strong>par</strong>ticulier la<br />

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