CÚPULA DA AMÉRICA LATINA E DO CARIBE SOBRE ... - Funag

CÚPULA DA AMÉRICA LATINA E DO CARIBE SOBRE INTEGRAÇÃO E DESENVOLVIMENTO - CALC
are hopeful that this important dialogue will lead us in that direction, and I
want to register my clear support for my colleagues from Jamaica, Guyana,
Saint Vincent and the Grenadines in calling for immediate action. We have
spoken quite a lot, we know the region’s problems. It is now time to act. I
thank you ladies and gentlemen.
Presidente Luiz Inácio Lula da Silva - Obrigada Ministra, passo a
palavra agora ao Ministro da Haiti, o companheiro Nicolas.
Ministre Alrich Nicolas - Monsieur le Président Luiz Inácio Lula da
Silva, Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de
Gouvernement des Caraïbes, chers amis, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais tout d’abord vous présenter les salutations et les félicitations
de son Excellence René Préval, Président de la République d’Haïti, qui pour
des raisons d’agenda n’a pas pu assister à ce Sommet, en dépit de la grande
importance qu’il accorde au thème de l’intégration régionale. J’unis ma voix
aux félicitations qui vous sont déjà présentées, Monsieur le Président Lula,
pour la manière de conduire les travaux du Sommet, et je me joins aussi aux
remerciements adressés au gouvernement et au peuple du Brésil pour leur
généreuse hospitalité.
Le Président Lula, dans son discours d’ouverture, a souligné le caractère
historique de cette rencontre, placée sous le signe de la solidarité entre les
peuples du continent. Cet esprit de solidarité rejoint parfaitement la vision
partagée il y a 200 ans par deux grands hommes de la région : l’Haïtien
Alexandre Pétion et le libérateur Simon Bolivar. Cet esprit de solidarité doit
continuer à nous animer encore aujourd’hui dans la poursuite de solutions aux
nouveaux défis que représentent les crises financière, énergétique, alimentaire
et celle liée aux changements climatiques.
Monsieur le Président, les catastrophes naturelles sont la combinaison
d’un ensemble de facteurs auxquels il faut résolument s’attaquer, au risque de
faire tomber la région dans un cercle vicieux où les efforts de développement
sont à chaque fois anéantis par les effets de désastres naturels, causant ainsi la
décapitalisation récurrente de nos économies. La crise financière et ses
conséquences sur les économies de la région sont venues augmenter la
vulnérabilité de nos Etats. Le caractère complexe de cette crise montre bien
que sa gestion dépasse la compétence et les moyens d’un seul Etat. Haïti, l’un
des pays les plus vulnérables de la région, ne cesse de promouvoir la
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