APPROCHER D'AUTRES MONDES EST POSSIBLE - sudoc

1.1.3. ENSEIGNEMENT EN ALTERNANCE
L’entrée dans l’enseignement en alternance et de promotion sociale est possible à partir
de l’âge de 15 ans 18 . Il est possible d’organiser une 7 e année préparatoire à l’enseignement
supérieur dans le cadre de la filière générale ou d’organiser une 7 e année qualifiante
dans le cadre de la filière technique. L’inscription en 7 e année professionnelle (7P)
se décide suivant le libre choix de l’élève et est spécifique à l’option choisie. Elle est très
valorisée sur le marché de l’emploi. Enfin, notons qu’il existe un 4 e degré dans le secondaire,
qui constitue un degré complémentaire spécifique pour des études en section soins
infirmiers 19 .
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1.2. Les spécificités du système
d’enseignement en Belgique
Depuis 1989, la politique de l’enseignement en Belgique est élaborée par les trois grandes
communautés linguistiques du pays : française, flamande et germanophone, tandis
que l’initiative peut émaner du secteur public comme du privé 20 . Ainsi, les Communautés
« détiennent la presque totalité des compétences qui y sont relatives. Trois matières sont
demeurées des compétences fédérales : la fixation du début et de la fin de l’obligation scolaire,
les conditions minimales pour la délivrance des diplômes et le régime des pensions
du personnel. Pour le reste, les Communautés ont succédé aux droits et aux obligations
de l’Etat » 21 .
1.2.1. LE LIBRE CHOIX SCOLAIRE
D’emblée, notons que le financement de l’enseignement en Belgique, comme dans beaucoup
d’autres pays, est un financement très majoritairement public, même si, dans le
cadre du système hybride qui caractérise notre système d’enseignement, qualifié de
quasi-marché, « le soin de l’évaluation et de la sanction est confié à l’utilisateur final de
ce service public, c’est-à-dire l’usager. C’est donc celui qui choisit l’école qui décide de
la distribution des budgets publics. Il juge, récompense ou condamne en fonction de sa
perception de ce qu’est une bonne école 22 » .
18 Ibid.
19 Ibid.
20 http://fr.wikipedia.org/wiki/
%C3%89cole_secondaire_en_Belgique,
12 février 2008.
21 MAROY, Ch., L’enseignement
secondaire et ses enseignants.
Une enquête dans le réseau
d’enseignement libre subventionné
en communauté française
de Belgique, 2002, p. 20.
22 Ce système de quasi-marché
« combine le libre choix de
l’école par les familles à un financement
public, lié aux nombre
d’élèves. Le contrôle sur
les écoles s’exerce donc dans
ce cas de figure à la fois par
les familles (liberté de choix
et liberté de changer d’école
en cas de non-satisfaction) et
par l’Etat (les établissements
scolaires devant respecter un
certain nombre de conditions
pour être financés) » ; DEL-
LISSE, Ph., Une application du
marketing de l’éducation : le
collège technique Saint-Jean
de Wavre, Louvain-la-Neuve,
2003, p. 3 et MAROY, Ch., op.cit.,
p. 21.
23 Accord politique conclu entre
les trois partis traditionnels de
l’époque (Parti socialiste, Parti
libéral et Parti social-chrétien), à
la suite de ce qui a été appelé la
deuxième guerre scolaire. Entre
1954 et 1958, un nouveau gouvernement,
« au laïcisme très
prononcé (…) avait succédé à un
gouvernement PSC homogène
au cléricalisme très marqué »,
ce qui avait donné lieu à « une période
particulièrement agitée » ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/
Pacte_scolaire, 20 mars 2008 et
MAROY, Ch., op.cit., p. 21.
Ce droit des parents à choisir librement le type d’éducation pour leurs enfants constitue
le principe central de la loi de 1958 dite du Pacte scolaire 23 , ratifiée par le gouvernement
belge en 1959. Ce célèbre Pacte met fin à des décennies de tensions nées de la concurren-
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